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Bonne santé !

Bruxelles
Bozar, Salle Henry Le Bœuf
01/05/2014 -  et 4 (Virton), 7 (Waregem) janvier 2014
Johann Strauss fils: Die Fledermaus: Ouverture – Annen-Polka, opus 117 – Kaiser-Walzer, opus 437
Johann Strauss fils & Josef Strauss : Pizzicato-Polka
Edvard Grieg: Peer Gynt: Suites n°1, opus 46, et n°2, opus 55: «Au matin», «La mort d’Ase», «Danse arabe» et «Dans l’antre du roi de la montagne»
Jean Sibelius: Karelia, opus 11: «Intermezzo» et «Alla marcia» – Finlandia, opus 26
Antonín Dvorák: Danses slaves, opus 46 (B. 83), n° 1, n° 3 et n° 8
Josef Strauss: Ohne Sorgen!, opus 271

Orchestre national de Belgique, Eivind Aadland (direction)


L’Orchestre national de Belgique (© Wim Van Eesbeek)


L’Orchestre national de Belgique entame 2014 par son concert du Nouvel An : c’est l’occasion d’entendre quelques classiques favoris dans une ambiance plus décontractée que dans la Grande Salle du Musikverein le 1er janvier et de prendre le pouls de cette formation.


Dirigés par Eivind Aadland, les musiciens gonflent leurs biceps dans l’Ouverture de La Chauve-Souris (1874) puis dans une Annen-Polka (1852) tout aussi énergique, mais ils restituent l’esprit viennois de cette musique avec suffisamment d’élégance, comme le prouve une excellente Valse de l’Empereur (1889) en fin de seconde partie. Dans Ohne Sorgen! (1869), repris en bis, les pupitres se coordonnent parfaitement et manifestent un plaisir de jouer communicatif. Peu judicieusement insérée entre des Danses slaves de Dvorák résolument enlevées et un Finlandia (1900) sans excès de solennité, la Pizzicato-Polka (1869) n’apporte rien de plus.


D’origine norvégienne, le chef retient quelques extraits de Peer Gynt (1888) : «Au matin» révèle des bois exacts, «La mort d’Ase» des cordes expressives, la «Danse arabe» des percussions et une flûte solo aux vives couleurs orientales, «Dans l’antre du roi de la montagne» un contrôle de la dynamique précis. Les nombreux spectateurs ne se retiennent pas d’applaudir après chaque morceau. Comme leurs collègues, les cuivres s’illustrent brillamment, comme, par exemple, dans «Intermezzo» et «Alla marcia» extraits de Karelia (1893). L’orchestre affiche donc une santé vigoureuse: pourvu que cela dure.



Sébastien Foucart

 

 

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