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Ambronay

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Vous avez dit baroque?

Ambronay
Bourg-en-Bresse (Monastère royal de Brou)
09/19/2012 -  et 22 septembre 2012 (Ambronay)
Johann Georg Conradi: Die schöne und getreue Ariadne: Ouverture, Chaconne et air «Doch ich will in Hoffnung»
Marc-Antoine Charpentier: Suite en ré mineur, H. 545: Prélude, Gigue anglaise et Passacaille – Air «Ah! Qu’on est malheureux d’avoir eu des désirs», H. 443 – Symphonie en sol mineur, H. 529 – Actéon, H. 481: Bruit de chasse – Air «Sans frayeur dans ce bois», H. 467
Michel Lambert: Air «Vos mépris chaque jour»
Jean-Philippe Rameau: Platée: airs «Soleil, fuis de ces lieux» et «Formons les plus brillants concerts» et Premier et Deuxième Tambourins
Georg Friedrich Händel: Ariodante, HWV 33: air «Qui d’amor il suo linguaggio parlar il Rio» – Rinaldo, HWV 7: Ouverture – Giulio Cesare in Egitto, HWV 17: air «Piangerò la sorte mia» – Alcina, HWV 34: air «Tornami a vagheggiar»
Antonio Vivaldi: Concerto pour deux hautbois en ré mineur, RV 535 (extraits)
Benedetto Marcello: Arianna: air «Come mai puoi vedermi piangere?»

Patricia Petibon (soprano)
Ensemble Amarillis: Xavier Miquel (flûte à bec, hautbois), Kati Debreczeni, Charles-Etienne Marchand (violon), Fanny Paccoud (alto), Annabelle Luis (violoncelle), Richard Myron (violone), Héloïse Gaillard (flûte, hautbois et direction), Violaine Cochard (clavecin et direction)




Il y eu Natalie Dessay-Emmanuelle Haïm, il y aura maintenant Patricia Petibon-Violaine Cochard. A notre grand bonheur, la trachéite qui a empêché Patricia Petibon de chanter le Stabat Mater de Poulenc à l’ouverture de saison à Pleyel a cédé. Nous avons pu apprécier les qualités techniques et musicales d’une chanteuse qui, dans un répertoire allant du XVIIe siècle au XXe et probablement au XXIe siècle, nous enchante. (Avez-vous remarqué la similitude entre «chanter» et «enchanter»?).


«Amour et folie»: un programme riche, avec des airs en allemand, en français et en italien et quelques morceaux pour l’orchestre seul, remarquable de cohérence à tous les niveaux. Conradi et Lambert, peu connus, côtoient Charpentier, Rameau, Haendel, Marcello et Vivaldi. Ajouter une présence scénique exceptionnelle que nous lui connaissions (regarder le DVD de Lulu avec elle dans le rôle-titre) et vous saurez que, comme pas si souvent que cela, les absents avaient tort. Héloïse Gaillard et Violaine Cochard font du bon travail comme instrumentistes et à la direction. Tout cela dans un cadre merveilleux, le monastère royal de Brou, dont la toiture, splendide, a été refaite et qu’on pourra visiter bientôt en entier, dès la fin des travaux.


Alors, tout fut-il parfait? Une réserve. Pendant que les instrumentistes dominent la sonorité baroque, avec ses retenues qui font une grande partie de sa beauté, les chanteurs, quand ils ne sont pas des baroqueux exclusifs comme c’est le cas pour Patricia Petibon, ont du mal à la contrôler entièrement. Il y a eu quelques «glissades» romantiques, surtout dans la pièce chantée en allemand. Nous le lui pardonnons. Il y a des airs qu’on peut entendre des centaines de fois sans s’en lasser. Quel plaisir de réentendre «Lascia ch’io pianga» donné comme «encore» et chanté en douceur infinie!


Le festival d’Ambronay reste un rendez-vous incontournable de la fin de l’été et du début de l’automne.


Le site du festival d’Ambronay
Le site de l’ensemble Amarillis



Benjamin Duvshani

 

 

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