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Papa Koopman

Paris
Cité de la musique
05/31/2009 -  
Joseph Haydn : Symphonie n° 104 «London» – Messe n° 14 «Harmoniemesse»

Katharine Fuge (soprano), Marie-Claude Chappuis (alto), Topi Lehtipuu (ténor), Klaus Mertens (basse)
Chœur de Radio France, Stefan Parkman (chef de chœur), Orchestre philharmonique de Radio France, Ton Koopman (direction)


Ton Koopman (© Jaap van de Klamp)



Coup double en cette veille de Pentecôte à la Cité de la musique: la venue de l’Orchestre philharmonique et du Chœur de Radio France marquait d’abord le début de la biennale d’art vocal, une quatrième édition confirmant, jusqu’au 13 juin, le statut que ce rendez-vous a très vite acquis. Mais en ce 31 mai, l’inauguration de cette série de huit concerts, dont cinq précédés d’un lever de rideau à entrée libre, valait en même temps, deux cents ans jour pour jour après sa mort, hommage à Haydn, dont l’ultime symphonie et l’ultime messe étaient programmées.


Au cours des dernières années, l’Orchestre philharmonique a invité les tenants des interprétations sur «instruments anciens» pour aborder le classicisme et le premier romantisme, notamment Ton Koopman (voir ici): cors et trompettes naturels, petites timbales, effectif réduit (vingt-six cordes), vibrato limité, liberté d’ornementation, les musiciens prennent visiblement plaisir à travailler avec le chef néerlandais, toujours aussi vif et affable. Dans la Cent-quatrième symphonie «Londres» (1795), qu’ils avaient déjà donnée ensemble en octobre 2005, la verdeur «baroque» se concilie avec le confort instrumental et esthétique: sans excès de raideur ni de précipitation, «papa» Haydn se refait ainsi une jeunesse.


Cet état d’esprit sied parfaitement à la Harmoniemesse (1802), plus fraîche et jubilante que la Nelsonmesse ou la Paukenmesse: un naturel et une simplicité à l’image de la foi du compositeur, volontiers descriptive, alerte et spontanée. Aux trente-trois chanteurs du Chœur de Radio France excellemment préparés par le Suédois Stefan Parkman, absent au moment des rappels, se joint un quatuor soliste homogène et de qualité, à commencer par Katharine Fuge que l’«Incarnatus est» met en valeur.


Le site de Ton Koopman



Simon Corley

 

 

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