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Anniversaires en quatuor (2)

Paris
Auditorium du Louvre
01/29/2009 -  
Joseph Haydn : Quatuor n° 63 «L’Alouette», opus 64 n° 5
Felix Mendelssohn : Capriccio, opus 81 n° 3
György Ligeti : Quatuor n° 1 «Métamorphoses nocturnes»

Quatuor Pacifica: Simin Ganatra, Sibbi Bernhardsson (violon), Masumi Per Rostad (alto), Brandon Vamos (violoncelle)


Le Quatuor Pacifica (© Robin Holland)



Comme le Quatuor Hagen la veille au soir en ce même lieu (voir ici), le Quatuor Pacifica, originaire comme son nom l’indique de la côte ouest des Etats-Unis, a construit son programme, donné dans le cadre des «Concerts du jeudi» de l’Auditorium du Louvre, sur deux des plus importants «anniversaires» que le monde musical célèbre en 2009. Dans le Soixante-troisième quatuor «L’Alouette» (1790), les jeunes Américains ne font cependant pas preuve d’autant d’aisance et de certitudes que leurs aînés, mais leur interprétation n’en est pas moins bien ficelée, avec ce qu’il faut de charme dans l’Allegretto moderato, de profondeur dans l’Adagio cantabile, de saveur populaire dans le Menuet et de vélocité dans le Vivace final.


Troisième des Quatre pièces de l’Opus 81, fonds de tiroir édités après la mort de Mendelssohn, le «Capriccio» (1843) consiste en un bref Andante con moto, ici un peu trop suave, suivi d’un Allegro fugato, assai vivace, emmené avec panache par le Quatuor Pacifica, qui a enregistré une intégrale du compositeur voici quelques années pour Cedille. Venant de consacrer un disque à Elliott Carter chez Naxos, il n’est nullement mis en péril par les difficultés du Premier quatuor «Métamorphoses nocturnes» (1954) de Ligeti: cultivant les contrastes jusqu’au paroxysme, son approche résolument expressive ne remet pas en cause une mise en place tout à fait réussie. Four for tango (1987) de Piazzolla, offert en bis et abordé avec de façon aussi électrique, se révèle parfois, avec ses mécaniques détraquées, étrangement proche de l’univers de Ligeti.


Le site du Quatuor Pacifica



Simon Corley

 

 

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