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Kam après la tempête

Bruxelles
Musées des Beaux-Arts
12/10/2008 -  
Marinus de Jong : Sonate pour violon et piano « Pacis, Doloris et Amoris », opus 18
Johannes Brahms : Sonate pour violon et piano n°3, opus 108

Ning Kam (violon), Jozef De Beenhouwer (piano)


© D.R.



Les Concerts de midi (quarante) aux Musées des Beaux-Arts se suivent mais ne se ressemblent pas. Ning Kam et Jozef De Beenhouwer, directeur artistique de l’institution, livrent le premier récital pour violon et piano de la saison.


Les compositeurs belges sont régulièrement mis à l’honneur lors de ces concerts, de même que les anciens lauréats du Concours Reine Elisabeth. Marinus de Jong (1891-1984), aujourd’hui oublié, s’est fait connaître comme pianiste virtuose avant de se consacrer à la composition. Son œuvre s’inspire régulièrement du chant grégorien, comme c’est le cas de sa Sonate pour violon et piano « Pacis, Doloris et Amoris » (1924-1927), petite demi-heure de musique débordante de lyrisme, un rien bavarde, inégalement inspirée mais susceptible d’intéresser les franckistes fervents. Ning Kam, deuxième prix au Reine Elisabeth en 2001, la défend avec engagement, au point de taper du pied plus que de raison, mais sans pour autant se montrer infaillible. Sans polariser l’attention, Jozef De Beenhouwer assure un accompagnement consciencieux. Il est regrettable que l’accès à la salle ait encore été accordé aux retardataires une dizaine de minutes après le début du concert, qui plus est durant l’exécution du premier mouvement.


La violoniste, née à Singapour en 1975, poursuit avec la Troisième Sonate (1886-1888) de Brahms, lecture musicalement quelconque et techniquement frustrante. Les tempi et la dynamique adoptés n’accusent aucune surprise et la conception d’ensemble peine à se révéler. Le Presto agitato final, appuyé et proche de l’esbroufe, peut laisser sceptique. Ning Kam déploie une sonorité de qualité variable, tantôt fine et claire, tantôt ingrate et manquant de rondeur. Une déception, d’autant plus que l’on perçoit sans peine l’importance de ses moyens techniques. Le duo prend congé du public avec la Berceuse de Fauré.


Le prochain concert, le 17 décembre, sera consacré au chant : la soprano Liesbeth Devos interprètera, aux côtés de Lucas Blondeel au piano et Roeland Hendrikx à la clarinette, des œuvres de Brahms, Mortelmans, Schönberg, Schubert et Schumann.


Le site de Ning Kam



Sébastien Foucart

 

 

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