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Candidature

Paris
Théâtre du Châtelet
12/09/2007 -  
Felix Mendelssohn : Trio n°1, opus 49
Franz Schubert : Notturno, D. 897
Bedrich Smetana : Trio, opus 15

Trio Wanderer : Vincent Coq (piano), Jean-Marc Phillips-Varjabedian (violon), Raphaël Pidoux (violoncelle)



Parcourant depuis 1987 les grands trios du répertoire, les Wanderer sont de cette classe de musiciens que l’on écoute, au sens propre du terme. Leur charisme et leur impeccable niveau de maîtrise, couplés à une profonde sensibilité, contribuent à des interprétations constamment fascinantes, mûries et toujours au service des œuvres. Vincent Coq, Raphaël Pidoux et Jean-Marc Phillips-Varjabedian – qui a rejoint en 1995 le trio en remplacement de Guillaume Sutre – le prouvent une fois de plus dans ce beau programme concentré sur le XIXe siècle.


Le Premier Trio (1839) de Mendelssohn débute sous les meilleurs auspices, grâce à une prestation idéalement balancée entre fougue et poésie. Que reprocher à cette lecture habitée, fine et fluide, qui plus est valorisée par une technique au-dessus de tout reproche? Souplesse, précision des attaques, sonorité moelleuse, attention soutenue en permanence sont autant de qualités qui en font tout le prix. Ouvrant les portes de l’imaginaire féerique du Songe d’une nuit d’été, le Scherzo reflète, à lui seul, l’indéniable souci d’éloquence des Wanderer.


Smetana est tout aussi bien servi, avec un Trio (1855) intense et d’une imparable logique interne. Le violon vibrant, le violoncelle profond et le piano aux notes perlées jouent avec transparence, ménagent de savantes transitions et ne tombent jamais dans le pathos indécent que cette musique douloureuse aurait pu susciter auprès d’interprètes moins inspirés.


Les musiciens n’oublient pas leur compositeur de prédilection, ayant choisi, pour relier ces grands trios, le Notturno (1828) de Schubert, dans un climat méditatif particulièrement nuancé. Achevant cette brillante matinée, le bis – l’Andante con moto du Second trio, chanté comme un lied – sonne comme un hommage à celui qui a donné son nom à l’ensemble français.


A l’heure où le Beaux-Arts Trio annonce sa retraite, certains mélomanes lui chercheront un successeur: s’étant perfectionnés auprès de Menahem Pressler, mémoire vivante de cette illustre formation, les Wanderer sont de sérieux candidats à cet honneur.


Le site du Trio Wanderer





Sébastien Foucart

 

 

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