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Triple anniversaire

Bruxelles
Collégiale Sainte-Gertrude, Nivelles
10/13/2007 -  
Bela Bartok : Divertimento, sz. 113
Victor Kissin : Barcarola (creation)
Ludwig van Beethoven : Quatuor à cordes n°12, opus 127 (transcription de Kissin)

Kremerata Baltica, Gidon Kremer (violon et direction)

Gidon Kremer n’a pas son pareil pour défendre et créer des œuvres de compositeurs russes dont la personnalité a été, pour bon nombre d’entre eux, étouffée par un régime politique aussi abject que stupide. Schnittke, Goubaidoulina, Silvestrov, Pärt, Kancheli sont autant de noms associés à celui du violoniste letton, tout comme, dans un autre registre, Adams ou Piazzolla. Victor Kissin, Russe naturalisé Belge, et ami du violoniste, a voulu avec Barcarola rendre hommage à la relation privilégiée entre Kremer et ces musiciens.


Cette pièce pour violon, cordes et percussion a été créée à l’occasion de ce concert du Festival musical du Brabant wallon, une soirée marquée par un triple anniversaire : la quarantième saison du festival, dernier volet du Festival de Wallonie – qui s’est tenu du 10 juin au 14 octobre –, les soixante ans de Gidon Kremer et les dix ans de son Kremerata Baltica. Révélant un superbe travail sur les sonorités, captivante par ses jeux de couleurs et séduisante par l’atmosphère qu’elle dégage, Barcarola n’aurait pas pu être mieux servie, au point qu’on l’imagine difficilement interprétée par d’autres musiciens que Kremer, impérial et intense, et le Kremerata Baltica, somptueux.


Après un travail analogue sur le Quinzième Quatuor à cordes de Schubert (voir ici), Victor Kissin a transcrit, à la demande de Gidon Kremer, l’Opus 127 de Beethoven pour orchestre à cordes. Bien qu’habilement réalisée, cette transcription, qui a été donnée pour la première fois en début d’année à Riga, perd beaucoup de la concentration et du caractère du quatuor initial, les angles étant considérablement polis et la musique baignant dans un climat indistinct, volontiers contemplatif. L’acoustique réverbérante de la magnifique Collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles ne facilite pas les choses, à moins que cela ne soit voulu.


En introduction, le Divertimento de Bartok, donné sans Gidon Kremer, avait permis d’apprécier les cordes scintillantes et pures de cet ensemble de jeunes musiciens baltes. La mise en place s’avère impeccable, autant que les rythmes, imprimés avec une maîtrise remarquable.


Le site du Festival de Wallonie
Le site de l’ensemble Kremerata Baltica





Sébastien Foucart

 

 

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