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Sous la pyramide

Paris
Auditorium du Louvre
09/20/2007 -  
Ludwig van Beethoven : Sonate pour violon et piano n° 4, opus 23
Claude Debussy : Sonate n° 3 pour violon et piano
Edvard Grieg : Sonate pour violon et piano n° 3, opus 45

Dalibor Karvay (violon), Stefan Stroissnig (piano)

Deux jours après Orsay (voir ici), le Louvre fait à son tour sa rentrée. Malgré la défection de Dietrich Fischer-Dieskau, dont la venue devait constituer l’un des grands événements de ce mois de septembre à l’occasion de l’hommage qui lui sera rendu au travers de ses témoignages filmés, Monique Devaux a mis sur pied, comme à l’accoutumée, une programmation de haute qualité, qui, tout en établissant des parallèles avec les expositions se tenant par ailleurs au musée (Biedermeier, Babylone) ainsi qu’avec «Classique en images» (consacré, après Fischer-Dieskau, à «Ludwig van»), offrira son lot de vedettes, généralement le mercredi soir: Nicholas Angelich, Youri Bashmet, Giovanni Bellucci, Boris Berezovsky, Natalia Gutman, Jean-François Heisser, Dietrich Henschel, Stephen Hough, Alexander Kniazev, Jean-Frédéric Neuburger, Antoine Tamestit, Christian et Tanja Teztlaff, Viktor Tretiakov, Lars Vogt, Zhu Xiao Mei, le Quatuor Hagen, le Poème harmonique, le Chœur de chambre de Namur…


La musique contemporaine occupera une place privilégiée, avec un cycle de cinq concerts intitulé «(œuvre)²», en coproduction avec le Festival d’automne à Paris. Et les jeunes talents continuent bien entendu de bénéficier du créneau du jeudi à 12 heures 30: des concerts abordables (de 8 à 10 euros), toujours aussi prisés du public et inaugurés par ce premier récital parisien de Dalibor Karvay (vingt-deux ans), premier prix (ex-aequo) au Concours Tibor Varga de Martigny (2003) et quatrième prix au Concours Paganini de Gênes (2004), accompagné du pianiste autrichien Stefan Stroissnig, également âgé de vingt-deux ans: une association ancienne et régulière, puisque les deux musiciens jouent par ailleurs en trio depuis 2003 avec le violoncelliste Milan Karanovic.


Dans la Quatrième sonate (1801) de Beethoven, le violoniste slovaque déploie un romantisme bien tempéré, fondé sur une technique impeccable, une justesse inattaquable, un jeu précis, parfaitement articulé, des phrasés soignés et une sonorité plus fine que puissante. Tour à subtile et raffinée, sauvage et colorée, la Sonate (1917) de Debussy joue moins sur la distanciation que sur les contrastes.


Dalibor Karvay se libère davantage dans la Troisième sonate (1887) de Grieg, tout en conservant son assurance et une parfaite tenue stylistique: élégance plus que schmalz, à nouveau, dans le Liebesleid de Kreisler donné en bis.


Le site de l’Auditorium du Louvre
Le site de Dalibor Karvay



Simon Corley

 

 

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