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Théâtre du Châtelet
12/10/2006 -  et 21 décembre 2006 (Orléans)
Johann Sebastian Bach : Cantate BWV 36 – Magnificat BWV 243a

Damien Guillon (contre-ténor), Jean-François Novelli (ténor), Alain Buet (baryton)
Les pages et les chantres du Centre de musique baroque de Versailles, Les Folies Françoises, Olivier Schneebeli (direction)


En ce temps de l’Avent, les Folies françoises et les chanteurs du Centre de musique baroque de Versailles (CMBV) associent deux partitions de Bach destinées à cette période du calendrier liturgique, toutes deux interprétées dans leur «version originale»: la Cantate 36 «Schwingt freudig euch empor» (1730) est ainsi réduite à cinq numéros (au lieu de huit), tandis que le premier état du Magnificat (1723), en mi bémol (et non en , est plus développé, puisque quatre pages chorales sur des textes (deux en allemand, deux en latin) dont la thématique est plus spécialement en relation avec la fête de Noël s’insèrent dans le déroulement du cantique à la Vierge Marie.


Ce programme, qui a réuni au Théâtre du Châtelet un public «familial» quelque peu turbulent, n’a hélas pas tenu toutes ses promesses, principalement en raison de faiblesses instrumentales persistantes (hautbois et trompettes trop souvent pris en défaut) et du manque de projection des solistes pour une salle aussi importante. Le contre-ténor Damien Guillon parvient cependant à mettre en valeur un timbre pur et une précision impeccable, notamment dans Esurientes. En dépit d’aigus parfois voilés, le ténor Jean-François Novelli le cède à peine en justesse et en assurance, livrant un Deposuit tout à fait convaincant. En revanche, le baryton Alain Buet pèche par un style inadéquat, des ports de voix hasardeux et de trop nombreuses approximations. Les deux «pages» sortis des rangs du chœur présentent un travail soigné, tant dans la Cantate que dans le Magnificat.


Pour le reste, les vingt «chantres» et les quinze «pages» du Centre de musique baroque de Versailles, peut-être un peu surdimensionnés au regard des quinze cordes des Folies françoises, ne déméritent nullement sous la direction volontiers carrée d’Olivier Schneebeli. Et ce «brunch» musical offre de fort beaux moments, que ce soit, dans la cantate, le solo de violon de Patrick Cohën-Akenine (air Auch mit gedämpften, schwachen Stimmen) ou, dans le Magnificat, la parfaite réalisation des ensembles choraux Omnes generationes, Fecit potentiam et Sicut locutus est.


En bis, les musiciens offrent le chœur introductif d’une autre œuvre composée pour le premier dimanche de l’Avent, la Cantate 61 «Nun komm, der Heiden Heiland» (1714).


Le site des Folies françoises
Le site du Centre de musique baroque de Versailles



Simon Corley

 

 

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