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Sous la pyramide

Paris
Auditorium du Louvre
09/22/2005 -  
Joseph Haydn : Sonate n° 62, Hob.XVI.52
Franz Liszt : Trois lieder de Schubert: Ständchen, D. 889 – Auf dem Wasser zu singen, D. 774 – Erlkönig, D. 328 – Vallée d’Obermann
Frédéric Chopin : Nocturne, opus 48 n° 1 – Valse, opus 42

Gleb Ivanov (piano)


L’Auditorium du Louvre conserve l’une des programmations de récitals et de musique de chambre les plus remarquables de la capitale, ce dont témoigne à nouveau la présente saison, qui vient tout juste de commencer par un concert de Natalia Gutman et Elisso Virssaladze. En effet, à 12 heures 30 pour les jeunes talents ou à 20 heures pour les artistes confirmés, aussi bien le piano (Nicholas Angelich, Boris Berezovsky, Brigitte Engerer, Stephen Hough, Vahan Mardirossian, Zhu Xiao-Mei) que les cordes (Christophe Coin, Laurent Korcia, François Salque) ou les voix (Accentus, l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris, Petra Lang, Gérard Lesne), seront à la fête s’inscrivant notamment dans deux séries thématiques: Mozart (dix concerts), bien sûr, mais aussi Wagner (quatre concerts, dont trois feront le tour de son œuvre pour piano). En synergie avec les manifestations de musique vivante et avec les expositions, la musique filmée («Classique en images») – toujours de haut niveau, avec des cycles sur l’Orchestre symphonique de Boston et sur Wagner – les séances de «cinéma muet en concert» et les colloques compléteront cette riche activité.


D’ores et déjà, les concerts du jeudi, dédiés aux nouveaux interprètes, continuent d’attirer, à l’heure du déjeuner, un nombreux public, qui sait qu’il peut compter sur une heure de musique d’excellente qualité et ce, à un tarif raisonnable (8 ou 10 euros). C’est Gleb Ivanov qui inaugurait cette série en même temps qu’il faisait sa première apparition à Paris.


Bardé de prix internationaux, le Russe débutait avec la Soixante-deuxième sonate (1795), dernière du catalogue de Haydn. Malgré une attitude assez démonstrative sur scène, son jeu ne vise pas à l’esbroufe, se concentrant sur l’articulation, mais manquant quelque peu de souplesse et d’originalité. Les trois adaptations lisztiennes (1838-1839) de lieder de Schubert se montrent en revanche plus convaincantes: sobre Sérénade, fougueux Auf dem Wasser zu singen et Roi des aulnes, à la mécanique aussi inéluctable qu’impressionnante.


Des deux Nocturnes de l’opus 48 (1841) de Chopin, Ivanov a choisi l’atypique Premier, conjuguant objectivité et puissance. Dans la Valse opus 42 (1840), son indéniable agilité ayant tendance à se traduire en une précipitation excessive du tempo. Retour à Liszt pour conclure, avec une Vallée d’Obermann – extraite de la Première (1849) des Années de pèlerinage – de haute tenue, résolument symphonique, mais plus exacte qu’emportée par un élan intérieur.


Le pianiste offre deux bis contrastés: le Prélude en si mineur (BWV 855a) de Bach, extrait du Klavierbüchlein für Wilhelm Friedemann Bach (1720) et arrangé par Alexandre Siloti, puis la Sixième danse hongroise de Brahms.


Le site de l’Auditorium du Louvre



Simon Corley

 

 

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