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Les soirées de Colonne

Paris
Théâtre Mogador
03/22/2005 -  
Camille Saint-Saëns : Danse macabre, opus 40 – Introduction et Rondo capriccioso, opus 28
Ernest Chausson : Poème, opus 25
Antonin Dvorak : Symphonie n° 9 «Du Nouveau monde», B. 178

Olivier Charlier (violon)
Orchestre Colonne, Jean-François Verdier (direction)


L’Orchestre Colonne est sans doute, des trois traditionnelles associations symphoniques de la capitale, celle qui fait le moins parler d’elle, mais n’en propose pas moins une saison comportant neuf programmes – dont quatre sont assortis, le dimanche matin, de «concerts éveil» destinés au jeune public – et permettant d’entendre des artistes tels que Xavier Phillips, Vanessa Wagner, Vladimir Spivakov, Edmon Colomer et, bien entendu, Laurent Petitgirard, son directeur musical.


C’est dans ce cadre qu’Olivier Charlier, trop rare sur les scènes parisiennes, se produisait dans deux grands classiques concertants du répertoire français. Deux jours après Augustin Dumay à Radio France (voir ici), il donne d’abord un Poème (1896) de Chausson à la fois fin, chaleureux et passionné, puis Introduction et Rondo capriccioso (1863) de Saint-Saëns: avec une parfaite clarté d’articulation et une infinité de nuances, il ne prend pas à la légère ce diptyque virtuose, sans pour autant négliger les clins d’oeil et le second degré.


Après une assez sage Danse macabre (1874) de Saint-Saëns en lever de rideau, Jean-François Verdier, par ailleurs clarinette solo à l’Orchestre de l’Opéra national de Paris, dirigeait en seconde partie la Neuvième symphonie «Du Nouveau monde» (1893) de Dvorak. De bon aloi et fidèle aux grandes lignes de la partition, son approche privilégie des tempi vifs, obtenant une légèreté et une transparence inattendues dans le Trio du Scherzo. Omettant la reprise du premier mouvement, il parvient à insuffler une énergie qui rend notamment justice au caractère épique du Finale, même si c’est souvent au prix d’une tendance à lâcher la bride dans les tutti, d’autant que les cuivres constituent indéniablement le point fort de l’orchestre. Cependant, une battue précise et un peu raide explique peut-être un manque de respiration et de poésie, particulièrement rédhibitoire dans le Largo.


Le site de l’Orchestre Colonne



Simon Corley

 

 

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