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Envoûtant

Paris
Théâtre des Champs-Elysées
10/09/2025 -  et 29 juin (Evian), 8 (Wuppertal), 9 (Bad  Kissingen) juillet, 27 août (Salzbourg), 9 (Luzern), 22 (London), 29 (Freiburg) septembre, 1er(München), 7 (Dortmund), 28 (Hamburg), 29 (Stuttgart), 31 (Hannover) octobre 2025, 25 (Kanagawa), 26 (Tokyo) novembre 2025, 22 (Regensburg), 23 (Nürnberg) février, 7 (Luxembourg), 12 (Barcelona), 23 (Andermatt) mai, 20 juin (Zürich) 2026
Franz Schubert : Sonate pour piano en si bémol majeur, D. 960
Robert Schumann : Nachtstücke, opus 23
Frédéric Chopin : Sonate pour piano n° 3, opus 58

Igor Levit (piano)


I. Levit (© Julia Wesely)


Le pianiste germano‑russe Igor Levit vient de donner au Théâtre des Champs‑Elysées son récital annuel.


Avouons un faible pour cet artiste exceptionnel qui réussit de donner à chacune de ses apparitions, à chacun de ses enregistrements (voir ici), un éclairage nouveau autant musicalement qu’intellectuellement. Avec une présence scénique tout à fait singulière il a donné devant un public très enthousiaste le programme de sa tournée d’automne, un savant dosage entre les trois compositeurs romantiques Schubert, Schumann et Chopin.


Que préférer de ce somptueux programme ? Peut‑être, car ils figurent moins souvent dans les programmes, les quatre Nachtstücke (« Pièces nocturnes ») de Schumann mais surtout car il a conféré à ces pièces courtes et sombres, voire macabre pour la première et spirituelles, un caractère fébrile, halluciné et transcendé la troisième (Mit grosser Lebhaftigkeit, « Avec une grande vivacité ») grâce à une virtuosité infaillible et ahurissante.


La dernière sonate de Schubert avec laquelle il a ouvert son récital, ce qui n’est pas habituel et courageux, jouée avec les reprises, était un merveilleux voyage méditatif dans les paysages de l’univers si particulier au compositeur avec des miracles de sonorités, nuances, dynamiques de phrasés et un engagement exceptionnel.


Curieusement l’Allegro maestoso de la Troisième Sonate de Chopin comportait quelques excentricités dans les phrasés qui tendaient à déconstruire parfois ce long et périlleux discours. Mais dès le Scherzo, on était emporté par la verve romantique ce cette œuvre si parfaite. Chopin encore comme bis avec un Nocturne en do dièse mineur opus posthume en apesanteur, avec des miracles de sonorité et de poésie.


Le site d’Igor Levit



Olivier Brunel

 

 

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