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Le voyage en Italie

Paris
Salle Pleyel
03/08/2001 -   - 03/07/01 et 03/10/01 (Versailles)
Hector Berlioz : Benvenuto Cellini (ouverture) - Carnaval romain, opus 9 - Les Nuits d’été, opus 7
Felix Mendelssohn : Symphonie n 4, opus 90 "Italienne"


Susanne Mentzer (mezzo)
Orchestre de Paris, Christoph Eschenbach (direction)

Le voyage en Italie a fasciné plus d’un artiste, mais il était particulièrement judicieux de rapprocher, une fois n’est pas coutume, deux figures du romantisme musical qui ont effectué ce périple au même moment: Berlioz (1830-1831) et Mendelssohn (1831-1832). Car chez l’un comme chez l’autre, des œuvres marquantes témoignent de l’influence de ces périples italiens.


Autre rapprochement bienvenu: l’ouverture de Benvenuto Cellini et le Carnaval romain, ce dernier étant fondé sur des thèmes de l’opéra. Dans ces deux morceaux de bravoure, Eschenbach brosse des tableaux colorés, robustes et vigoureux, sans alourdir excessivement la pâte orchestrale.


Avec la Symphonie italienne, le chef allemand poursuit l’exploration d’une palette très variée: fluidité dans l’allegro vivace, mélancolie dans l’andante con moto, grâce et sens du phrasé dans le con moto moderato, précision et énergie dans le célèbre saltarello final.


Entre temps, dans les Nuits d’été, offrant une toute autre facette de la personnalité de Berlioz, on aura pu apprécier la voix expressive, puissante et juste de Susanne Mentzer. Prenant de l’assurance au fil des mélodies, la mezzo américaine fait preuve d’une réelle sensibilité et ne force jamais ses effets. Dès lors, on en oublie d’autant plus aisément une diction inégale, une tendance excessive au vibrato et un manque d’homogénéité dans le registre grave que l’accompagnement d’Eschenbach est parfaitement délicat et attentif.


L’ensemble du concert confirme qu’il faut à nouveau compter l’Orchestre de Paris parmi les grandes phalanges de la capitale.




Simon Corley

 

 

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