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03/05/2007
Richard Strauss : Don Juan, opus 20 – Tod und Verklärung, opus 24 – Danse des sept voiles extraite de «Salomé», opus 54 – Première suite de valses du «Chevalier à la rose», opus 59

Orchestre philharmonique de New York, Lorin Maazel (direction)
Enregistré en public à New York (3, 5 et 8 mars, 29-30 septembre et 1er octobre 2005) – 73’22
Deutsche Grammophon 477 643-5 (également disponible par téléchargement à compter du 20 février 2007 sur les plateformes FNAC music, iTunes music store et Virgin)



Parution tardive, programme (relativement) court, prises étalées sur plusieurs concerts, ce DG concert ne ressemble pas aux autres, mais cela tient au fait qu’il a été initialement prévu qu’il ne soit pas, contrairement aux précédents, exclusivement téléchargeable: d’emblée, Deutsche Grammophon avait en effet annoncé que chaque saison, un programme serait publié sous forme de disque. Considérant la rareté de cet honneur, les motifs qui ont pu conduire à envisager la sélection de ce programme à une telle fin demeurent cependant obscurs.


Non seulement les œuvres sélectionnées bénéficient déjà évidemment d’un très grand nombre de versions recommandables, mais la manière dont Maazel aborde ce répertoire laisse perplexe. Don Juan (1888) en pâtit d’emblée: que signifie par exemple, dans les toutes premières mesures, ce petit arrêt avant que les violons n’énoncent dans son intégralité le thème initial? Le reste est à l’avenant, sirupeux et complaisant, dans une esthétique qui tient déjà davantage du Chevalier à la rose, et encore, avec des excès de crème et de sucre. Mort et Transfiguration (1888) souffre en revanche moins de cet traitement, qui n’épargne pas évidemment la trop tentante Danse des sept voiles extraite de Salomé (1905): ce n’est pas ici, dans la lenteur et les effets de manche, que cette musique échappera aux critiques qui lui sont souvent adressées


La Première suite de valses (1944) du Chevalier à la rose (1910) conclut sur un festival de ralentis de mauvais goût: il est vraiment dommage que les tics du chef viennent gâcher le plaisir, car si l’orchestre – c’est la contrepartie négative du live – ne sonne pas toujours pas sous son meilleur jour, ces enregistrements n’en réservent pas moins de beaux moments de vie – c’est la contrepartie positive du live.


Simon Corley

 

 

 

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