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07/01/2012
Robert Schumann : Concerto pour violoncelle, opus 129 Franz Liszt : Deux Elégies – Romance oubliée – Die Zelle in Nonnenwerth – La lugubre gondola
Ophélie Gaillard (violoncelle), Delphine Bardin (piano), Orchestra Nationala Radio România, Tiberiu Soare (direction)
Enregistré à Bucarest [Schumann] et à Paris [Liszt] (dates d’enregistrement non précisées) – 50’34
Aparté AP031 (distribué par Harmonia mundi)





Active dans le domaine baroque et classique avec son ensemble Pulcinella, comme en témoigne par exemple un disque consacré à Boccherini chez Ambroisie, Ophélie Gaillard (née en 1974) n’a pas abandonné pour autant le répertoire romantique. Ainsi de cette publication associant sans logique évidente, malgré les efforts déployés par Rémy Stricker dans son excellente notice (en français et en anglais), le Concerto (1850) de Schumann et de brèves pages chambristes de Liszt – prolongation en 2012 des bicentenaires successifs de ces deux compositeurs?


L’archet enflammé et rêveur, vibrant et intense, tendre et poétique, de la violoncelliste française rend justice à la passion de Schumann. Mais elle sait en même temps rester fidèle à la subtilité, à la noblesse et à la hauteur de vue caractéristiques de l’école française: une interprétation exemplaire, complète et équilibrée, remarquablement soutenue par un Orchestre national de la Radio roumaine chaleureux et engagé sous la direction de Tiberiu Soare (né en 1977).


Associée à Delphine Bardin (née en 1974), avec laquelle elle a notamment déjà collaboré pour le spectacle Pierrot fâché avec la lune, elle donne cinq pièces de Liszt, qui existent par ailleurs dans d’autres versions (piano seul, violon et piano, voix et piano). Si deux d’entre elles, les moins connues (une Romance oubliée et La Cellule [du couvent] de Nonnenwerth) trouvent leur origine dans des mélodies des années 1840, toutes ont connu leur ultime remaniement entre 1874 et 1885, dans les toutes dernières années de la vie du compositeur. Grâce aux deux musiciennes, les deux Elégies (1874 et 1877) ne se complaisent pas dans un climat évanescent ou résigné et La lugubre gondole se meut avec une digne douleur sur un élément liquide idéalement évoqué par le piano.


Cela étant, même si l’on tient sans doute là une intégrale de la musique pour violoncelle et piano de Liszt, la durée du disque – à peine plus de 50 minutes – n’en demeure pas moins problématique.


Le site d’Ophélie Gaillard
Le site de Delphine Bardin
Le site de l’Orchestre national de la Radio roumaine


Simon Corley

 

 

 

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