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09/03/2011
Théodore Dubois : Musiques sur l’eau – L’Adieu – Si j’ai parlé – Sérénade – Le dernier regard – Rondel – Divin thème – Les flambeaux – Voici qu’il neige des pétales – Matin d’octobre – Villanelle – Les Nénuphars – Au bord de l’eau – L’Effeuillement – Un petit roseau – Lamento – A qui je vais rêver – Chanson d’été – Un mot – Poème de mai
Marc Boucher (baryton), Olivier Godin (piano)
Enregistré à la Salle François-Bernier, Domaine Forget, Saint-Irénée, Québec (juin 2006) – 76’29
XXI-21 CD 2 1570 (distribué par Distrart)





Académique, Théodore Dubois (1837-1924)? Voici en tout cas un compositeur qui a du mal à se défaire de cette peu enviable réputation. Annoncé comme première mondiale, ce disque invite à nuancer cette assertion. Il comporte une généreuse sélection de mélodies, dont le cycle Musiques sur l’eau, sur des textes de poètes plus ou moins connus (Albert Samain, Théophile Gauthier, Antonin Lugnier, Charles Lomon, pour n’en citer que quelques-uns). Rédigée en français et anglais, la notice omet de préciser la date de composition de chacune d’elles, à moins que celle-ci soit inconnue. En tout cas, le cycle en question a été édité en 1905 pour les deux premières mélodies et en 1910 pour les quatre autres.


L’écoute en continu peut lasser – ces mélodies sont-elles d’ailleurs conçues pour cela? – mais elle permet au moins d’établir un rapprochement avec Fauré, presque exactement contemporain: musique bien de son temps, dont l’invention n’atteint que rarement les cimes, mais écrite avec l’amour du travail bien fait. Les amateurs de ce répertoire auront probablement l’impression d’évoluer en terrain connu. En tout cas, à en croire Francis Dubois, arrière-petit fils de cet ancien pensionnaire de la Villa Médicis, le baryton Marc Boucher est tombé amoureux (sic) de ces mélodies qu’il chante avec style, malgré une diction moyenne, c’est-à-dire manquant de consonnes. Il faut s’accommoder d’une prise de son riche en réverbération qui ne facilite pas l’intimité avec le chanteur, bien accompagné par Olivier Godin.


Le site de Marc Boucher


Sébastien Foucart

 

 

 

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