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04/05/2011
William Walton : Concerto pour violoncelle
Dimitri Chostakovitch : Concerto pour violoncelle n°1, opus 107

Jamie Walton (violoncelle), Philharmonia Orchestra, Alexander Briger (direction)
Enregistré au Henry Wood Hall, Londres (décembre 2009) – 70’29
Signum Classics SIGCD220 (distribué par Intégral)








Après avoir associé les Concertos pour violoncelle d’Elgar et Miaskovski (voir ici) puis la Symphonie pour violoncelle de Britten et le Second Concerto de Chostakovitch (SIGCD137), Jamie Walton propose, toujours pour le même label, un troisième couplage anglo-russe avec le Concerto pour violoncelle de son homonyme William Walton et le Premier de Chostakovitch. Le partenaire reste inchangé – Alexander Briger dirige le Philharmonia Orchestra – de même que la politique éditoriale (pochette noire, notice uniquement en anglais).


La finesse, la précision et la pureté cultivées par le violoncelliste restent de mise, ce qui profite au Concerto de Walton dont la version révisée (1975) du troisième mouvement, sous les conseils insistants de Gregor Piatigorski, est enregistrée, semble-t-il, pour la première fois tandis que la version originale (1956) est reprise dans un bonus track. Peu de différences substantielles entre les deux, la dernière mouture proposant une conclusion moins mélancolique. Le soliste et le chef atteignent un équilibre souverain ainsi qu’une grande netteté d’exécution. Cette mise en place de qualité supérieure rendent justice aux thèmes, mis en relief, et à la structure, dévoilée dans toute sa clarté. Cette lecture stimulante et naturelle accorde une égale importance aux aspects lyriques et rythmiques et s’écoute agréablement grâce à une prise de son fidèle et aérée.


La recette fonctionne moins bien dans le Premier Concerto (1959), quasiment contemporain, de Chostakovitch. Presque trop civilisée et ordonnée, cette lecture, plus proche de Truls Mørk que de Rostropovitch, s’avère quelque peu dépourvue d’intensité et de tension – la cadence est significative sur ce point. L’ouvrage réclamant plus de mordant, de tension et de vécu, ce disque s’impose avant tout pour Walton mais il ne remet pas en cause le talent considérable du violoncelliste ainsi que la maîtrise d’un orchestre réactif qui parvient, même dans Chostakovitch, à se parer de couleurs sombres.


Le site de Jamie Walton



Sébastien Foucart

 

 

 

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