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03/02/2011
Charles Villiers Stanford : Concerto pour piano n°2, opus 126 – Variations de concert sur «Down among the Dead Men», opus 71
Finghin Collins (piano), RTE National Symphony Orchestra, Kenneth Montgomery (direction)
Enregistré au National Concert Hall de Dublin (juin 2010) – 65’48
Claves 50-1101 (distribué par Intégral)





Contribuant à une intéressante intégrale de la musique pour piano de Schumann (voir ici), Finghin Collins, né à Dublin en 1977, consacre son dernier disque à son compatriote Charles Villiers Stanford (1852-1924). Après avoir accompagné Rachmaninov dans son Deuxième Concerto pour piano, le compositeur irlandais décida d’en composer un en 1911, dix-sept ans après le Premier. Conçu pour Moritz Rosenthal, cet ouvrage de presque quarante minutes ressemble à celui du Russe: tonalité identique (ut mineur), orchestration similaire, couleurs proches, lyrisme omniprésent. Cette musique aux contours nets nécessite un jeu soliste relevé ainsi qu’un orchestre dynamique et réactif mais, bien que les conditions soient réunies, l’ennui s’installe par moments. Si le niveau d’inspiration se situe un cran en-dessous, ce concerto s’avère somme toute agréable et de bon goût. Finghin Collins l’a exécuté pour la première fois durant les BBC Proms de 2008 avec, justement, Kenneth Montgomery qui dirige un RTE National Symphony Orchestra précis et svelte.


Plus brillant et vigoureux, les Variations de concert sur «Down among the Dead Men» (1898), dédiées à Leonard Borwick (qui créa le Premier Concerto), suscitent un tout autre intérêt. Le genre de la variation pour orchestre bénéficia d’une certaine vogue dans les îles Britanniques à cette époque (Variations sur un thème original de William Yeats Hurlstone, Variations symphoniques de Hubert Parry, pour ne citer que deux contemporains). Cette œuvre de belle facture, divertissante et robuste tire son thème dans une chanson à boire du XVIIIe siècle, les hommes morts désignant les bouteilles vides jonchant le sol. Finghin Collins trouve le caractère adéquat tandis que l’orchestre, dont le pianiste est depuis 2010 l’associate artist, livre une prestation parfaitement au point, inventive et vivante. Sur le plan éditorial, ce produit a fait l’objet d’un soin tout helvétique, la notice (en anglais, allemand et français) étant détaillée au point de préciser le nom de la tourneuse de page.


Le site de Finghin Collins
Le site de Kenneth Montgomery
Le site du RTE National Symphony Orchestra


Sébastien Foucart

 

 

 

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