About us / Contact

The Classical Music Network

CD

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

02/01/2011
« La Valse à mille temps »
Franz Schubert : Deutsche, genannt « Ländler », D. 366 (transcription de Brahms)
Wolfgang Rihm : Mehrere kurze Walzer
Johannes Brahms : Valses, opus 39
Richard Strauss : Der Rosenkavalier-Walzer (transcription d’Otto Singer)
Maurice Ravel : La Valse (transcription de Lucien Garban)

Inge Spinette, Jan Michiels (piano)
Enregistré au Conservatoire de Bruxelles (juin 2010) – 72’49
Fuga Libera FUG577 (distribué par Outhere)





Formant un duo depuis 1988, Inge Spinette et Jan Michiels livrent un album qui emprunte son titre, « La Valse à mille temps », à une illustre chanson de Brel. Aucune surprise quant au genre mais le programme est original. Les pièces du recueil Mehrere kurze Walzer de Wolfgang Rihm alternent par groupes de quatre ou cinq avec les Deutsche, genannt « Ländler » de Schubert arrangés par Brahms, les Valses de ce dernier, les inusables Walzer du Rosenkavalier de Strauss, transcrites par Otto Singer, et la non moins inoxydable Valse de Ravel, cette fois dans la transcription de Lucien Garban. Bref, autant de visions différentes de la valse interprétées sur un Erard de 1892 dont la puissance et la projection s’avèrent limitées. L’instrument convient plus pour Schubert, Brahms voire Rihm que pour Strauss et Ravel.


L’ouvrage de Rihm nécessite quelques explications : il s’agit de plusieurs pièces brèves – la plus courte dure vingt-deux secondes, la plus longue deux minutes et quarante et une secondes – qui, dans l’ensemble, ne forment pas de rupture stylistique avec les pages de Brahms et Schubert (qui ne sont pas des valses au sens strict du terme), même si certaines évoquent nettement Chostakovitch (Septième) ou Ravel (Neuvième). Le disque souffre d’une certaine monotonie, en partie due à une interprétation minutieuse et somme toute agréable mais tranquille. A déguster ponctuellement et à ranger au rayon des disques sans prétention. En outre, le débat reste ouvert quant à l’intérêt d’exécuter dans des arrangements pour piano des œuvres qui ne sonneront jamais aussi bien qu’à l’orchestre et que les formations symphoniques défendent régulièrement. Jan Michiels signe la notice, traduite en français par Michel Stockhem.


Le site d’Inge Spinette
Le site de Jan Michiels


Sébastien Foucart

 

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com