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12/05/2010
John Adams : China Gates – Phrygian Gates
Philip Glass : Orphée Suite (transcription Paul Barnes)

David Jalbert (piano)
Enregistré à Québec (mai 2009) – 56’09
ATMA ACD2 2556 (distribué par Intégral) – Notice en français et anglais





Le jeune pianiste canadien David Jalbert, lauréat 2007 du prix Virginia-Parker et diplômé de la Glenn Gould School de Toronto – à ne pas confondre avec l’auteur-compositeur pop du même nom –, propose sur ce disque, un peu court et réalisé avec le soutien du gouvernement du Canada, deux œuvres de John Adams (né en 1947) et une œuvre de Philip Glass (né en 1937), deux maîtres de la musique américaine dite répétitive. Les deux premières datent de la même année, 1977, et, alors que leur auteur a su par ailleurs écarter l’Arte povera au profit de d’une certaine richesse harmonique, s’inscrivent parfaitement dans ce mouvement. Celle de Philip Glass est de nature différente d’autant qu’en fait il s’agit d’une transcription pour piano, réalisée en 2001 par Paul Barnes, du premier volet, Orphée (1991), de la trilogie inspirée de l’œuvre de Jean Cocteau, l’inconvénient dans cet exercice étant que la trame théâtrale ou cinématographique évidemment disparaît, les différentes pièces, aux climats différents, se succédant les unes aux autres sans lien entre elles.


Le pianiste paraît plus à l’aise avec ces pages qu’avec celles de John Adams. Dans China Gates et Phrygian Gates (1977), inspirés des mouvements naturels de l’eau et où les mains doivent être assez indépendantes et endurantes, il surmonte les difficultés techniques mais abuse en effet constamment de la pédale noyant le tout dans un halo pénible et sans nuances. Nicolas Hodges et Rolf Hind, au jeu plus construit, sont indéniablement plus intéressants dans ces pages (chez Nonesuch). Les formules arpégées et lyriques, un tantinet vulgaires («The café») de Glass sont mieux menées mais sans que le toucher du jeune pianiste constitue pour autant une révélation.


Le site de David Jalbert
Le site de John Adams
Le site de Philip Glass


Stéphane Guy

 

 

 

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