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08/21/2010
Jean Sibelius : Symphonie n°2, opus 43 – Tapiola, opus 112 – Le Cygne de Tuonela, opus 22 n°2
Kungliga Filharmonikerna, Vladimir Ashkenazy (direction)
Enregistré au Konserthuset de Stockholm (avril 2006, janvier et février 2007) – 72’19
Exton OVCL-00292 (distribué par Intégral)





Exton s’est engagé dans une intégrale des Symphonies de Sibelius. Si le concours de Vladimir Ashkenazy constitue un bon argument de vente, quoi qu’il ait déjà gravé le corpus avec le Philharmonia Orchestra (Decca), il en va de même de la technologie utilisée qui ravira les audiophiles tant la prise de son, spacieuse et précise, ravit à chaque instant. Accompagné d’une notice en anglais et japonais, ce volume comporte, semble-t-il, des enregistrements réalisés avec et sans la présence du public mais les indications, un peu trop floues, ne permettent pas de savoir quand et dans quelles conditions furent précisément captés la Deuxième Symphonie, Tapiola et le Cygne de Tuonela. Toutefois, le lieu ne fait aucun doute: le Konserthuset de Stockholm où réside l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm, pris en main depuis la saison 2008-2009 par Sakari Oramo. Les musiciens réalisent une prestation de haut vol, aussi bien à titre individuel (touchante intervention du cor anglais dans Le Cygne) que collectif (cuivres majestueux, bois onctueux, cordes malléables et capables de rumeurs sombres).


Dans Tapiola, le chef étage les plans et clarifie le propos (netteté, articulation) mais si l’atmosphère raréfiée est bien rendue, le poème symphonique séduit davantage sur le plan technique que sur celui de l’évocation (poésie, mystère). Progressant avec autant d’évidence, sans glissement ni résistance, la Deuxième Symphonie convainc davantage: puissante et imposante sans être écrasante et massive, cette version s’écoute avec admiration mais, ni froide ni chaleureuse, ne prend guère aux tripes. Néanmoins, Vladimir Ashkenazy connait à fond cette partition, qu’il aborde avec un contrôle certain de la dynamique, de l’anticipation et des enchaînements, et tire le meilleur d’une formation épatante de souplesse et de présence.


Le site de Vladimir Ashkenazy
Le site de l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm


Sébastien Foucart

 

 

 

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