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07/13/2010
Niccolò Zingarelli : Symphonies milanaises (volume 1): Symphonies n° 1 en do majeur, n° 2 en mi bémol majeur, n° 3 en fa majeur et n° 4 en ré majeur

Atalanta Fugiens, Vanni Moretto (direction)
Enregistré en l’abbaye de Mirasole, Italie (5-7 septembre 2007) – 54’34
Deutsche Harmonia Mundi 88697628772 (distribué par Sony) – Notice (en italien, anglais, français et allemand) de Davide Daolmi





L’essor de la musicologie a un attrait incontestable: elle permet aussi bien de mettre à jour un opéra oublié de Vivaldi que de faire découvrir à l’auditeur un compositeur aujourd’hui aussi obscur que ce Niccolò Zingarelli (1752-1837). Directeur du conservatoire de Naples de 1813 à 1816, compositeur prolifique (plus de 28 messes, un Requiem, 24 opéras, d’innombrables pages orchestrales, …), il reste dans les mémoires pour avoir refusé de jouer un Te Deum en l’honneur de la naissance du Roi de Rome, en 1811… En dépit d’une existence fort remplie, Zingarelli n’est pas passé à la postérité: tout au plus peut-on signaler un enregistrement de quelques-unes de ses symphonies dirigées par Silvano Frontalini (Bongiovanni) ainsi que quelques rares pièces sacrées dirigées par Amarilli Nizza (Agora).


Vanni Moretto répare aujourd’hui cet oubli en dirigeant là un premier volume des Symphonies milanaises de Niccolò Zingarelli. Les quatre qui nous sont ici données d’entendre reposent toutes sur le même modèle: un premier mouvement assez long (entre huit et dix minutes) précède un bref mouvement lent (toujours moins de deux minutes), le troisième mouvement étant également assez court (trois à quatre minutes). Quant à l’orchestration, à défaut d’être imaginative (les partitions étant largement dominées par les cordes et les schémas mélodiques se caractérisant par un nombre important de reprises), elle s’avère des plus plaisantes. La Deuxième symphonie fait ainsi appel aux hautbois, le violon solo se taillant la part du lion dans le deuxième mouvement, tandis que les cors illustrent le climat de la chasse (si prisé en musique depuis plusieurs décennies) dans le dernier mouvement de la Troisième. Si cette dernière frappe également par les contrastes qui existent, dans le premier mouvement, entre les sonorités et les mélodies, on relèvera par ailleurs les accents du premier mouvement de la Quatrième qui rappellent certaines pages des symphonies de jeunesse de Mozart.


Vanni Moretto dirige avec conviction et entrain son ensemble Atalanta Fugiens, servant des pages qui, avouons-le, s’écoutent distraitement mais avec plaisir: alors, laissons-nous faire…


Le site de Vanni Moretto


Sébastien Gauthier

 

 

 

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