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05/23/2010
Piotr Ilyitch Tchaïkovski : Ouverture solennelle 1812, opus 49 – Cantate de Moscou – Marche solennelle du couronnement – Marche slave, opus 31 – Ouverture solennelle sur l’hymne national danois, opus 15
Lyubov Sokolova (mezzo-soprano), Alexey Markov (baryton), Chœurs et Orchestre du Théâtre Mariinsky, Valery Gergiev (direction)
Enregistré au Théâtre Mariinsky (février 2009) – 64’17
Mariinsky MAR0503 (distribué par Harmonia mundi)





Toujours aussi infatigable, Valery Gergiev s’emploie actuellement à enregistrer pour deux labels : à une série déjà bien lancée chez LSO, qui comporte notamment une intégrale en cours des Symphonies de Mahler diversement appréciée (voir ici), s’ajoute celle chez le label fondé par et pour le Théâtre Mariinsky que le chef dirige depuis 1988 (voir ici).


Comme l’explique de façon pédagogique, et dès la première phrase, le texte de présentation, complet et traduit en français, les « cinq œuvres de Tchaïkovski présentées sur ce CD forment un ensemble cohérent ». A la célèbre Ouverture solennelle 1812 (1880) sont jointes d’autres compositions moins connues, toutes des commandes officielles. Quatre d’entre elles citent d’ailleurs l’hymne de la Russie impériale Que Dieu protège le tsar. Destinée à célébrer les noces du futur tsar Alexandre III avec la princesse Dagmar du Danemark, l’Ouverture solennelle sur l’hymne national danois (1866) conjugue donc joyeusement deux hymnes. Il est autorisé de ne pas partager l’avis de l’auteur qui déclarait préférer cette œuvre, somme toute plutôt creuse, à l’Ouverture solennelle 1812.


La brève, clinquante et spectaculaire Marche solennelle du couronnement (1883) a permis d’honorer Alexandre III à l’occasion de son couronnement et fut par ailleurs choisie pour inaugurer le Carnegie Hall le 5 mai 1891. La Marche slave, datée de 1876, s’avère relativement plus consistante mais il est difficile d’imaginer que cet ouvrage créé lors d’un concert de bienfaisance ait pu tirer des larmes et que certains spectateurs enthousiastes grimpèrent sur leur siège. Bien qu’ achevée en deux semaines, la Cantate de Moscou (1883), la seule œuvre du programme à ne pas citer l’hymne de la Russie impériale, s’avère autrement plus intéressante ; chef, chœur, orchestre et solistes en soulignent le caractère opératique.


Un album à destination, avant tout, des inconditionnels de Tchaïkovski et de Valery Gergiev qui, à la tête d’un orchestre au point, sert cette musique avec conviction sans en rajouter dans la pompe et la grandiloquence. Les autres risquent de le parcourir, dans le meilleur des cas, avec amusement...


Le site du label du Mariinsky


Sébastien Foucart

 

 

 

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