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07/15/2009
Swing Sing’ (arrangements Ward Swingle):
Scott Joplin : Hotshot (Easy Winners) – The Wanderer (Solace) – Mr. Superman (Elite Syncopations) – Heliotrope Bouquet – Weeping Willow – Maple Leaf Rag (Satchmo) (*) – The Entertainer (*)
Jelly Roll’ Morton : Movie Star (Kansas City Stomps) – Chicago Breakdown – Grandpa’s Spells
Bix Beiderbecke : In a Mist
Fats Waller : Alligator Crawl
Joni Mitchell : In France they kiss on Main Street
Stevie Wonder : You are the sunshine of my life
Glenn Miller : Moonlight Serenade
Paul Simon : Fifty Ways to Leave Your Lover
Eddie DeLange : A String of Pearls
Benny Gallagher & Graham Lyle : I wanna stay with you
Barry, Robin & Maurice Gibb : Stayin’ alive – How deep is your love – Night Fever

Swingle II: Olive Simpson, Catherine Bott, Mary Beverley (*) (sopranos), Carol Hall, Linda Hirst (mezzos), John Potter, Ward Swingle (ténors), John Lubbock, David Beavan (basses)
Dates et lieux d’enregistrement non précisés (vers 1975-1979) – 60’38
Sony 88697 552462






Formé à Paris en 1963 par l’Américain Ward Swingle, un ancien des Double Six, l’octuor vocal The Swingle Singers, par sa précision, son humour et son charme, fut aux années 1960 ce que les Comedian Harmonists furent aux années 1930. Comme leurs aînés allemands, ils pratiquaient également le grand écart stylistique, adaptant les grands succès de l’époque tout en inspirant à Berio sa Sinfonia. Après ces premiers triomphes, l’ensemble traversa la Manche, toujours avec son fondateur mais dans une formation renouvelée baptisée «Swingle II»: c’est à cette période que se rattachent les dix-neuf titres parus dans la seconde moitié des années 1970 et réédités ici sous le titre «Swing Sing’». Bien sûr, l’aventure ne s’arrêta pas là, et il y eut ensuite «The New Swingle Singers» et les «Swingle Singers», qui perpétuent une signature sonore immédiatement reconnaissable et continuent de susciter de nouvelles créations (Nyman, Zavaro).


Loin des premiers «Jazz Sébastien Bach» historiques, le répertoire se limite dans ce disque aux standards anglophones, de Scott Joplin (vêtu de paroles écrites par Tony Vincent Isaacs) aux Bee Gees en passant par Stevie Wonder, tous adaptés par Ward Swingle. Malheureusement, alors que l’un des charmes des Swingle Singers était, par leurs seules voix, de créer l’illusion d’un accompagnement instrumental, ils sont entourés ici de musiciens – basse, claviers, batterie – dont le nom, au demeurant, n’apparaît pas dans la notice, laquelle se contente de raconter l’histoire du groupe (en anglais et, plus brièvement, en français): si le parfum des seventies et le brio des chanteurs sont intacts, seul In a Mist de Joplin offre le plaisir de les retrouver a cappella.


Le site des Swingle Singers


Simon Corley

 

 

 

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