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01/14/2009
Franz Schubert : Quatuors n° 14 «Der Tod und das Mädchen», D. 810, et n° 13 «Rosamunde», D. 804

Quatuor Parisii : Arnaud Vallin, Jean-Michel Berrette (violon), Dominique Lobet (alto), Jean-Philippe Martignoni (violoncelle)
Enregistré à l’auditorium Antonin Artaud d’Ivry-sur-Seine (28-31 janvier 2008) – 74’17
Saphir productions LVC 1096 – Notice de présentation en français et en anglais






Les choix interprétatifs du Quatuor Parisii ne manquent pas de troubler dans ces quatuors de Schubert dont on dispose déjà d’une pléthore discographique d’interprétations fabuleuses. Si la qualité et la cohésion du jeu se doivent d’être relevées, le refus manifeste de tout pathos dans le Quatuor «La Jeune fille et la mort» en mineur (1824) fait dangereusement verser l’œuvre dans l’anecdotique en raison d’un toucher qu’on pourra juger trop lisse et d’une atmosphère presque salonnarde. L’élégance un peu décorative de l’Allegro manque ainsi de puissance : jouant d’excès de rondeurs dans le timbre, on fait vite le tour de cette approche où les transitions paraissent souvent vides et où guettent les moments d’ennui. D’une si grande sérénité qu’elle confine parfois à l’assoupissement, l’Andante con moto pêche également par un prosaïsme dérangeant et un premier violon manquant de personnalité. On avouera enfin un certain scepticisme face à un Scherzo charmant mais finalement terre-à-terre et un Presto très bien construit mais à la sonorité un peu étouffante. En revanche, le Quatuor «Rosamonde» en la mineur (1824) trouve un ton plus approprié à sa tonalité comme à son inspiration, particulièrement dans un Allegro ma non troppo admirablement bâti et interprété avec une belle cohésion et une évidente ferveur. Les mouvements centraux sont abordés dans l’esprit du lied et de la danse, la mise en avant du caractère mélodieux du Menuetto répondant à la douceur triste et tendre de l’Andante. Dans un style très proche, l’Allegro moderato conclut avec élégance cette interprétation sobre et raffinée.


Le site du quatuor Parisii


Gilles d’Heyres

 

 

 

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