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08/11/2008
Franz Schubert : Schwanengesang, D. 957 et 965a
Felix Mendelssohn : Reiselied, opus 34 n° 6 – Morgengruß, opus 47 n° 2 – Allnächtlich im Traume seh’ ich dich, opus 86 n° 4 – Auf Flügeln des Gesanges, opus 34 n° 2 – Gruß, opus 19a n° 5 – Neue Liebe, opus 19a n° 4

Jan Kobow (ténor), Kristian Bezuidenhout (pianoforte)
Enregistré à Berlin (5-8 novembre 2005) – 64’40
Atma classique ACD2 2339 (distribué par Intégral)






Après La Belle Meunière, Jan Kobow et Kristian Bezuidenhout proposent chez le même éditeur Le Chant du cygne (1828) de Schubert. Les références abondent, même parmi les voix de ténor, même au pianoforte, mais l’association des deux artistes se révèle des plus captivantes.


Jouant d’une voix dépourvue de vibrato, claire et pure, presque blanche, quoique perdant de ses qualités dans le grave, le ténor allemand (né en 1966) soigne le phrasé et la diction, plus soucieux des nuances que des couleurs pour mettre en valeur le texte. On peut certes concevoir Sérénade plus suave, moins sobre et méticuleuse, mais le chanteur se fait ici plus récitant et observateur, certes engagé, qu’acteur, se plaçant ainsi dans la descendance des Evangélistes des Passions de Bach qui ont précédemment illustré ce répertoire, tel Peter Schreier dont il évoque parfois aussi le timbre. Mais la vaillance (Atlas) ou l’expression ne font pas défaut pour autant: les pages de caractère sombre prennent un aspect lunaire dont l’étrangeté est accentuée par les timbres que le pianiste sud-africain tire de son instrument, réalisé par Paul McNulty d’après un Conrad Graf (ca 1819).


Six des lieder du Chant du cygne mettent en musique des poèmes de Heine; pour compléter le disque, Kobow et Bezuidenhout ont choisi six lieder de Mendelssohn également inspirés par Heine: Chant de voyage (1836), Salut matinal (1839) Chaque nuit je te vois en rêve (posthume), le célèbre Que les ailes de ce chant (1836), Salut (1834) et Amour nouveau (1834). Dans cette partie relativement négligée du catalogue du compositeur, ils se révèlent suffisamment convaincants pour rendre l’écart avec Schubert bien moins flagrant que la notice (en français et en anglais) de Pierre Vachon (accompagnée du texte et de la traduction des poèmes) ne le laisse craindre.


Le site de Kristian Bezuidenhout


Simon Corley

 

 

 

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