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05/03/2008
Ludwig van Beethoven : Concerto pour piano n° 1, opus 15 – Sonate pour piano n° 7, opus 10 n° 3, et n° 28, opus 101
Johannes Brahms : Sonate pour piano n° 3, opus 5 – Intermezzi, opus 117
Franz Liszt : Sonate en si mineur

Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester, Géza Anda (piano et direction)
Enregistré à Cologne (1955-1969) – 147’19 (texte de présentation en allemand, traduit en anglais)
Double album audite 23.408 (distribué par Intégral)





Deuxième volume de la série qu’audite consacre à Géza Anda (1921-1976). Après Mozart, ces enregistrements radiophoniques de la WDR, une fois de plus remarquablement remasterisés, permettent de retrouver le pianiste hongrois naturalisé suisse dans des œuvres de trois compositeurs situés, eux aussi, au cœur de son répertoire.


Géza Anda a longtemps fréquenté les concertos de Mozart, ce qui se ressent tout particulièrement dans un Premier Concerto pour piano de Beethoven (capté en public le 28 novembre 1969) à sa juste place, inscrit dans un classicisme sophistiqué n’excluant pas pour autant une certaine euphorie. Cette prestation animée soulève l’enthousiasme tant l’engagement du pianiste et de l’orchestre (dirigé du clavier) est total et le discours constamment relancé. Les Septième et Vingt-huitième Sonates, enregistrées quatorze ans auparavant, témoignent de la distinction et de l’esprit dont pouvait faire preuve ce grand maître du piano. L’Opus 10 n°13 est une merveille de finesse, ce que le Largo e mesto, d’une éloquence supérieure, suffit à démontrer.


La Troisième Sonate (enregistrée en 1957), aux silences glaçants, et les Trois Intermezzi opus 117 (1960) de Brahms, abordés tous deux avec pudeur, bénéficient de la vaste palette expressive ainsi que du jeu racé du pianiste ; le discours est élaboré, mais sans artifice. Anda fuit la virtuosité pour elle-même dans une Sonate en si mineur de Liszt (1955) dans laquelle rien n’est forcé ni grandiloquent. Il construit son discours avec science, varie le toucher avec subtilité, distinct l’essentiel de l’accessoire. Qu’importe que les phrasés puissent être plus amples et respirer davantage, ce témoignage ne s’oublie pas tant l’approche d’Anda parait évidente.


Sébastien Foucart

 

 

 

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