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02/26/2008
Dmitri Chostakovitch: Symphonie n°7 « Leningrad », opus 60
Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken, Günther Herbig (direction)
Enregistré à la Kongresshalle de Sarrebruck (8 septembre 2000) – 69’10
Berlin Classics 0017972BC (distribué par Intégral)



Berliner Sinfonie-Orchester avec Kurt Sanderling (Berlin Classics), le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks avec Mariss Jansons (EMI), WDR Sinfonieorchester avec Rudolf Barshaï (Brillant Classics), Berliner Philharmoniker avec Karajan (splendide Dixième chez Deutsche Grammophon, 1981): les orchestres allemands ont depuis longtemps démontré avec brio que les symphonies de Chostakovitch ne sont pas l’apanage exclusif des Russes. Sous la direction d’Andrey Boreyko ou de Yuri Ahronovitch, le Radio-Sinfonieorchester Stuttgart des SWR l’a d’ailleurs récemment rappelé, tout comme Günther Herbig à la tête du Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken.


Nous retrouvons cette dernière association dans une captation publique de la Symphonie « Leningrad ». Dirigeant un orchestre valeureux et aux nombreuses qualités, le chef allemand ne passe pas à côté de l’esprit qui y règne, ni de la violence, de la désolation et du sentiment mêlé de révolte et d’exultation qui la caractérisent. Soulignant les contrastes comme il se doit, cette interprétation accuse des tempi plutôt allants (la durée d’exécution s’élève à soixante-neuf minutes), ce qui se perçoit surtout dans l’épisode insouciant précédant la « marche » du premier mouvement, ainsi que dans l’Adagio. L’impact n’en est pas pour autant atténué, même si certains maestros livrent des lectures plus poignantes de cette Septième.


L’Orchestre radio-symphonique de Sarrebruck ne témoigne d’aucune baisse de régime et, même si certains passages sont moins habités (Moderato) et que la définition des tutti et des plans sonores n’atteint pas toujours des sommets de précision, les montées en puissance sont d’une saisissante efficacité tandis que les bois (beau dialogue dans l’Allegretto) et les cuivres se distinguent positivement à plus d’une reprise.


Une belle version qui ne remet toutefois pas en cause la suprématie de Mravinsky (1953, Melodiya) ni ne fait de l’ombre à Ahronovitch (1993, Profil Hänssler), pour ne citer que deux références.


Sébastien Foucart

 

 

 

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