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Quintettes en Luberon

Ménerbes
Eglise Saint-Luc
07/25/2014 -  
Franz Schubert : Quintette «La Truite», D. 667
Robert Schumann : Quintette avec piano, opus 44 (*)

Quatuor Voce: Sarah Dayan, Cécile Roubin (*) (violon), Guillaume Becker (alto), Lydia Shelley (violoncelle) – Gen Shimaoka (contrebasse), Edna Stern (piano)




Sous la présidence et la direction artistique de Patrick Canac, les Musicales du Luberon en sont à leur vingt-sixième édition, qui se tient du 19 juillet au 7 août. Placés sous les auspices suffisamment vagues et fédérateurs d’un «éloge du charisme», les cinq concerts, à Ménerbes mais aussi aux carrières des Taillades et de Lacoste, frappent fort dans une région où abondent les manifestations estivales, avec notamment à l’affiche Natalie Dessay et Hervé Niquet. Mais durant le reste de l’année, l’association propose également deux «concerts de printemps», une «saison automne-hiver», des «musicales du samedi» (conférences matinales) et des «concertini» (le samedi en fin d’après-midi) à la bastide Le Mourre.


Le succès est au rendez-vous, à en juger par ce public à la fois huppé et familial, assez représentatif de ce Luberon dont les charmes ont su attirer les élites de l’Europe entière, qui remonte les ruelles de ce village pittoresque où une pluie d’orage vient de ruisseler, pour occuper les plus de trois cents places de l’église Saint-Luc (XVIe). Il est vrai que la venue du Quatuor Voce et d’Edna Stern pour deux «grands quintettes romantiques» avait tout pour séduire et a, de fait, comblé les attentes.



L. Shelley, G. Becker, C. Roubin, S. Dayan (© Sophie Pawlak)


Et, de fait, ce court programme associant deux grands tubes de la musique de chambre a comblé toutes les attentes, à la faveur une acoustique qui, contrairement à celle de nombreux lieux de culte, n’est point trop réverbérée, offre une bonne individualisation des différents instruments et tendrait même à donner une impression d’éloignement. Dans le Quintette «La Truite» (1819) de Schubert, il n’y a guère à regretter que l’omission des reprises dans les deux premiers mouvements et quelques problèmes de justesse du violon, car pour le reste, la rapidité des tempi et le mordant n’obèrent en rien la légèreté et la grâce, tandis que l’excellent Gen Shimaoka s’intègre sans peine à l’ensemble, comme en témoigne une évidente complicité avec la violoncelliste Lydia Shelley.


En seconde partie, le contrebassiste se fait tourneur de pages pour Edna Stern, toujours aussi impeccable à son clavier, et Cécile Roubin prend le premier violon pour un Quintette avec piano (1842) de Schumann à la fois énergique et équilibré, sans excès de pathos dans le deuxième mouvement, où s’illustre l’alto fin et précis de Guillaume Becker. Répondant à l’enthousiasme des spectateurs, les musiciens bissent les toutes dernières pages du Finale.


Le site des Musicales du Luberon
Le site du Quatuor Voce
Le site d’Edna Stern



Simon Corley

 

 

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