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L’autre sommet

Paris
Orangerie du Domaine de Sceaux
08/10/2013 -  
Joseph Haydn : Quatuor n° 44 en si bémol majeur, opus 50 n° 1
Claude Debussy : Quatuor en sol mineur, opus 10, L. 91
Arnold Schönberg : Verklärte Nacht, opus 4

Lise Berthaud (alto), Philippe Muller (violoncelle), Quatuor Modigliani: Philippe Bernhard, Loïc Rio (violon), Laurent Marfaing (alto), François Kieffer (violoncelle)


Le Quatuor Modigliani (© Carole Bellaiche)


La canicule est momentanément terminée, le ciel est bleu, le temps clément et le parc de Sceaux est de toute beauté pour la promenade avant le concert.

Un quatuor de Haydn joyeux, classique dans tous les sens du terme et des musiciens qui ont du plaisir à le jouer et qui le font bien. Changement total avec Debussy. Moment exceptionnel dans l’Histoire de la musique. Le romantisme et le postromantisme sont en train d’épuiser leurs possibilités et le temps de Bartók, Stravinski, Chostakovitch et surtout de l’Ecole de Vienne n’est pas encore là: Debussy et Ravel avec leur musique nouvelle sans prétention à la «nouvelle musique». Tradition et modernité. Un nouvel air et une nouvelle ère. Le quatuor l’entame avec le même plaisir et le même talent que le Haydn. Nous sommes heureux. Nous passons une belle après-midi de musique.

Après l’entracte, l’autre sommet de la musique de chambre, La Nuit transfigurée d’un Schönberg qui n’est encore passé ni à l’atonalité ni à la dodécaphonie. Le charme opère et nous nous transportons dans un monde qui n’est pas en rapport avec le temps qu’il fait dehors. Comme la perfection n’est pas de ce monde, une réserve. Le secret de la musique de chambre se trouve dans l’équilibre entre instruments et le premier violon, qui joue avec une belle sonorité par ailleurs, pense par moments qu’il joue un concerto pour violon et quintette à cordes. Comme cela doit être dur de se retenir. Rubinstein mettait toujours en garde Heifetz contre l’effet soliste quand ils faisaient ensemble de la musique de chambre.


Explication au public de l’impossibilité d’un bis après cette œuvre et le public comprend. Ouf! Il n’y aura pas de bis. Y serais-je pour quelque chose?


Le site du Quatuor Modigliani



Benjamin Duvshani

 

 

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