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Braine-le-Comte (Eglise Saint-Géry)
06/28/2012 -  et 29 juin 2012
Ludwig van Beethoven : Concertos pour piano n°1, opus 15, et n°5, opus 73
Orchestre philharmonique royal de Liège, François-Frédéric Guy (piano et direction)


F.-F. Guy(© Guy Vivien)


La vingtième édition de l’Eté musical d’Horrues s’achève avec un concert symphonique en l’église Saint-Géry de Braine-le-Comte qui n’avait plus accueilli ce festival depuis 2008. Comme le rappelle Anne-Marie Potvin, fondatrice et directrice artistique, l’Orchestre philharmonique royal de Liège s’est déjà produit à quelques reprises dans cet édifice dont les dimensions plus importantes qu’à Horrues permettent d’accueillir ce genre de manifestation. Le revoici mais sans chef à proprement parler puisque c’est François-Frédéric Guy qui le dirige du piano. Une première expérience pour ce musicien qui interprète à cette occasion les Premier (1798) et Cinquième Concertos (1809) de Beethoven qu’il a enregistrés il y a cinq ans, exactement dans le même couplage (voir ici). Avant d’entamer sa prestation, il prend la parole «une fois n’est pas coutume» pour dédier en toute sobriété le concert de ce soir à Brigitte Engerer, décédée samedi dernier.


Les première minutes rassurent quant à l’acoustique, plus réverbérée qu’à Horrues mais sans préjudice pour le piano et l’orchestre dont la sonorité se perçoit nettement. François-Frédéric Guy trouve aisément sa place parmi ses partenaires et obtient un équilibre concertant quasiment parfait mais il confère peu de relief entre les deux concertos qui évoluent dès lors dans un registre restreint : palpitant, vigoureux, unidirectionnel, élégant voire léonin, ce Beethoven a néanmoins de l’allure et file droit. Le pianiste développe un jeu de belle tenue, affirmé, clairement articulé, capable d’éclat comme de finesse. De dimension modeste conformément aux vœux de François-Frédéric Guy, l’orchestre canalise son énergie et livre une prestation extravertie mais, comme à son habitude, correctement mise au point et le plus souvent inspirée, en particulier les bois. En guise de bis, les musiciens donnent la fin du «Rondo» du Premier Concerto mais ils le reprennent à peine après avoir débuté à cause d’un décalage entre le pianiste et l’orchestre manifestement dû à une confusion sur le passage à partir duquel chacun devait démarrer. Il n’en faut pas plus pour amuser un auditoire de toute façon conquis.


Le site de François-Frédéric Guy



Sébastien Foucart

 

 

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