About us / Contact

The Classical Music Network

Paris

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

Génération 1860

Paris
Salle Pleyel
05/07/2012 -  
Richard Strauss : Concerto pour hautbois
Gustav Mahler : Symphonie n° 1

Nora Cismondi (hautbois)
Orchestre symphonique du Conservatoire à rayonnement régional de Paris, Pierre-Michel Durand (direction)




Les différentes formations orchestrales constituées au sein du Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Paris se produisent régulièrement dans ses locaux de la rue de Madrid mais l’Orchestre symphonique investit régulièrement une grande salle pour un concert à entrée libre. C’est à Pleyel qu’il se présente cette fois-ci, sous la baguette de son directeur musical, Pierre-Michel Durand, responsable du département de formation à l’orchestre au CRR, avec un programme de salle réalisé par deux étudiants de la classe d’histoire de la musique de Corinne Schneider.


Une fois n’est pas coutume, c’est le cor anglais, et non le hautbois, absent de l’orchestre du Concerto (1945) de Strauss, qui donne le la. Le Concerto pour hautbois de Mozart avait certes initialement été annoncé, mais le climat demeure on ne peut plus mozartien. Nora Cismondi, qui enseigne également au CRR, en est la soliste: la hautboïste du National séduit par son agilité comme par son sens du phrasé et de la couleur et défend ainsi de manière tout à fait convaincante une partition assez injustement négligée de la dernière période du compositeur allemand.


Bien qu’antérieure de près de soixante ans, la Première Symphonie (1888) de Mahler est l’œuvre d’un auteur de la même génération. Le premier mouvement (avec sa reprise), prosaïque et dépourvu de relief, déçoit quelque peu et ne parvient pas à éviter les chutes de tension, mais d’emblée, malgré une certaine difficulté à trouver les bons équilibres dans les tutti, la qualité instrumentale apparaît très satisfaisante, à commencer par la trompette solo. Avec le Scherzo, lent mais truculent, le ton change radicalement, ce que confirme le Trio, d’un caractère souple et gracieux. De même, les pages d’esprit «klezmer» du troisième mouvement sont restituées avec beaucoup de caractère, avant un remarquable Finale, animé avec une belle énergie – cors debout pour l’hymne conclusif – tout en laissant s’exprimer avec bonheur les deux grands moments de lyrisme.


Le site du Conservatoire à rayonnement régional de Paris



Simon Corley

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com