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Avec Mozart et Beethoven

Lille
Nouveau Siècle
06/19/2011 -  
Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto pour piano n° 27, K. 595 (#)
Franz Liszt : Fantaisie sur des motifs des «Ruines d’Athènes» de Beethoven – Concerto pour piano n° 1

David Greilsammer (#), Giovanni Bellucci (piano)
Orchestre national de Lille, Michal Dworzynski (direction)


G. Bellucci


Dans le cadre de «Lille Piano(s) Festival», le public ne s’est guère mobilisé pour un programme concertant dont le premier volet permet pourtant d’échapper à la lisztomania de ce long week-end: déjà à l’affiche la veille en solo, David Greilsammer (né en 1977) est en effet de retour pour le Vingt-septième Concerto (1791) de Mozart. Il y a cinq ans environ, il s’était fait connaître par un stimulant enregistrement de trois concertos de jeunesse (Vanguard). Le voici maintenant dans l’ultime concerto: partition sous les yeux, renonçant au dandysme vestimentaire et interprétatif de ses récitals de ces dernières années (voir ici), il paraît bien assagi, sinon dans les quelques apports de son cru – ornements et cadences, dont l’une, dans le Finale, cite brièvement l’Ouverture de La Flûte enchantée – une impression de dépouillement et de pâleur qui tient sans doute à l’acoustique décidément pas idéale du Nouveau Siècle. Sous la baguette du Polonais Michal Dworzynski (né en 1978), les vents de l’Orchestre national de Lille paraissent trop souvent à la peine.


Présent dès la soirée d’ouverture dans la redoutable transcription de la Cinquième Symphonie de Beethoven, Giovanni Bellucci (né en 1965) revient avec un nouvel exemple de l’admiration du Hongrois pour le maître de Bonn, la rare Fantaisie sur des motifs des «Ruines d’Athènes» (1837/1849), paraphrase de trois des huit numéros de la musique de scène de Beethoven («Marche et chœur», «Chœur des derviches», «Marcia alla turca»). Le pianiste italien privilégie l’abattage sur la précision, de même que dans le Premier Concerto (1849): les traits crépitent, mais l’expression, si elle apparaît souvent brouillonne et spectaculaire, à l’image d’un orchestre qui ne se refrène pas, sait aussi se faire généreuse et lyrique, notamment dans le Quasi adagio. Le pianiste italien trouve encore l’énergie d’offrir en bis la Douzième Rhapsodie hongroise (1853).


Le site de David Greilsammer
Le site de l’Orchestre national de Lille



Simon Corley

 

 

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