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Le CNSM au Centre tchèque

Paris
Centre tchèque
11/10/2009 -  
Bohuslav Martinů : Sonate pour violoncelle et piano n° 3, H. 340 – Variations sur un thème de Rossini, H. 290
Antonín Dvorák : Klid, opus 68 n° 5, B. 173 – Rondo en sol mineur, opus 94, B. 171
Gabriel Fauré : Après un rêve
Camille Saint-Saëns : Sonate pour violoncelle et piano n° 1, opus 32

Carlotta Persico (violoncelle), Mikalis Boliakis (piano)


C. Persico



Parmi les nombreuses manifestations à caractère musical que présente le Centre tchèque figure notamment depuis plusieurs saisons la coopération avec le Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSMDP), dont les meilleurs éléments en fin d’études se produisent rue Bonaparte: une aubaine pour le public, car ces concerts sont à entrée libre, au point que, comme le vieux couple des Chaises, Jean-Gaspard Pálenícek, directeur-adjoint chargé de la programmation et petit-fils de Josef (1914-1991), le grand pianiste et compositeur, doit au fur et à mesure de l’arrivée des spectateurs – bien réels, à la différence de ceux de la pièce de Ionesco – sans cesse ajouter des fauteuils supplémentaires dans une salle Janácek pourtant déjà pleine à craquer.


En cette année 2009 qui marque le demi-siècle de la disparition de Bohuslav Martinů, l’institut culturel n’est évidemment pas le dernier à inscrire ses activités dans les multiples événements que la République tchèque parraine partout dans le monde sous le label «Martinů revisited». Carlotta Persico (née en 1988) débute donc son récital par la Troisième sonate pour violoncelle et piano (1952), sans doute moins connue que les deux premières de 1939 et 1941, mais qui recèle notamment un splendide Andante central, où la violoncelliste française conserve une sobriété de bon aloi. Malgré quelques dérapages de justesse, elle se montre toutefois convaincante, formant un véritable duo avec le pianiste grec Mikalis Boliakis (né en 1986), qui étudie lui aussi en France depuis la rentrée 2005 et au CNSMDP avec Bruno Rigutto depuis 2007. Les redoutables Variations sur un thème de Rossini (1942) donnent en revanche l’impression de se situer sans cesse sur la corde raide. La première partie se conclut sur le Rondo en sol mineur (1891) de Dvorák, engagé mais pas toujours très propre.


Encore Dvorák après l’entracte, avec son autre pièce favorite des violoncellistes, Le Silence des bois, adaptation (1891) de la cinquième des pièces du cycle pour piano à quatre mains De la forêt de Bohème (1884), où les problèmes d’intonation se font à nouveau jour. L’arrangement d’Après un rêve (1878) de Fauré, mieux venu, marque le passage dans le second volet de ce programme franco-tchèque, dont le morceau de bravoure est la Première sonate (1872) de Saint-Saëns: les jeunes musiciens s’y investissent avec fougue et passion, mais la prestation du pianiste, à la fois solide et nuancé, sur le valeureux Bohemia du Centre tchèque, ressort tout particulièrement. En bis, ils offrent l’Elégie (1880) de Fauré.


Le site du Centre tchèque
Le site de Carlotta Persico



Simon Corley

 

 

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