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Le Quatuor Psophos se met en huit

Paris
Athénée – Théâtre Louis-Jouvet
11/29/2008 -  
Georges Enesco : Octuor à cordes, opus 7
Felix Mendelssohn : Octuor à cordes, opus 20

Sarah Nemtanu, Pablo Schatzman (violon), Sabine Toutain (alto), Raphaël Perraud (violoncelle), Quatuor Psophos: Lisa Schatzman, Eric Lacrouts (violon), Cécile Grassi (alto), Eve-Marie Caravassilis (violoncelle)


Le Quatuor Psophos (© Denis Rouvre)


Toujours fidèle au Théâtre de l’Athénée, le Quatuor Psophos reconduit cette saison la formule mise à l’épreuve durant les deux premières années de sa «résidence»: quatre concerts, chacun suivi d’une «rencontre informelle» avec le public, et auxquels sont associés des musiciens amis. Seul le jour et l’heure de ces rendez-vous ont changé, passant du lundi soir au samedi après-midi.


Pour le deuxième programme, intitulé «2 x 4», les Psophos s’étaient entourées de l’élite des orchestres parisiens: non seulement, au sein du quatuor, Eric Lacrouts, second violon solo à l’Opéra national de Paris, «remplace temporairement» Bleuenn Le Maître, mais elles avaient choisi de former avec un octuor avec trois chefs de pupitres du National (Sarah Nemtanu, Sabine Toutain et Raphaël Perraud) ainsi que Pablo Schatzman, fondateur et violon solo de l’Orchestre de chambre Pelléas, pilier des spectacles de la Compagnie Les Brigands, mais aussi frère du premier violon, Lisa Schatzman.


Avec une telle formation, difficile d’échapper au couplage Enesco/Mendelssohn – Eric Lacrouts s’y est d’ailleurs déjà prêté au Palais Garnier voici un an et demi (voir ici): le répertoire demeure en effet restreint – on pourrait toutefois y ajouter les Deux pièces de Chostakovitch, qui ont d’ailleurs également été écrites par un compositeur remarquablement précoce.


Grâce aux Psophos et à leurs partenaires, les quatre mouvements enchaînés du vaste Octuor (1900) d’Enesco bénéficient du souffle et de la saveur populaire requis, sans oublier cette couleur viennoise, qui ressort d’un finale marqué «Mouvement de valse bien rythmé» mais peut-être encore davantage d’une affinité avec le jeune Schönberg, aussi bien celui de La Nuit transfigurée que du Premier quatuor.


Pour l’Octuor (1825) de Mendelssohn, le Quatuor Psophos récupère les premiers pupitres qu’il avait courtoisement cédés à ses invités en première partie, mais la cohésion d’ensemble demeure aussi aboutie: l’élan juvénile y trouve bien évidemment son compte, même si l’interprétation s’attache peut-être davantage qu’à l’accoutumée à mettre en relief les passages de caractère plus sombre. Dès lors, le Presto final ne pouvait être que bissé.


Le site du Quatuor Psophos



Simon Corley

 

 

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