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Un délicieux sandwich Paris Salle Pleyel 10/14/2008 - Serge Prokofiev: Symphonie n° 2, opus 40 – Concerto pour violon n° 1, opus 19 – Symphonie n° 7, opus 131
Leonidas Lavakos (violon)
London Symphony Orchestra, Valery Gergiev (direction)
Valery Gergiev (© Frédérique Toulet/Salle Pleyel)
Le Premier concerto pour violon, sans aucun doute un des plus beaux du XXe siècle, que le soliste a joué merveilleusement aussi bien sur le plan technique que sur le plan musical, a été pris en « sandwich » par les deux symphonies, la Deuxième et la Septième. Avouera-t-on une préférence pour la Deuxième, peut-être due à sa relation avec la dernière sonate pour piano de Beethoven, également en deux mouvements ? Interprétation déjà connue grâce au coffret consacré aux sept Symphonies paru chez Philips, mais amplifiée, dans le bon sens du terme, par la présence de l’orchestre avec ses cuivres impressionnants. Gergiev connaît son sujet à la perfection et le fait sentir. Il rappelle les grands moments de Seiji Ozawa, avec l’impression que des fils partent du bout de ses doigts pour atteindre chaque musicien personnellement.
Le violoniste nous a offert en bis une pièce qui prouvait, si besoin était, sa technique époustouflante, les Recuerdos de la Alhambra de Tarrega arrangés par Ruggiero Ricci, et l’orchestre, comme la veille (lire ici) « La Mort de Tybalt » extraite de Roméo et Juliette, d’une force rare. Nous attendons impatiemment la suite de l’intégrale en mai 2009.
Benjamin Duvshani
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