About us / Contact

The Classical Music Network

Montpellier

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

L’Yriade et le mythe d’Orphée

Montpellier
Le Corum, Salle Pasteur
07/31/2008 -  
François Couperin : Neuvième Concert Royal (Le Charme, La Vivacité, La Noble fierté, La Douceur)
François Bouvard : Plus je vous vois, air de cour
Louis-Nicolas Clérambault : Orphée, cantate
D.S. : Mes yeux, air de cour
Marc-Antoine Charpentier : Tristes déserts
Jean-Philippe Rameau : Orphée, cantate

L’Yriade : Cyril Auvity (ténor), Léonor de Recondo (violon baroque), Elisa Joglar (violoncelle baroque), Isabelle Sauveur (clavecin)


L’Yriade (© Franck Jaffrès)



Une formation de musique baroque referme les « Rendez-vous de 18h » de la vingt-quatrième édition du Festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon, série de concerts gratuits brassant une grande variété de genres (quatuor, trio, piano, violon, petit ensemble instrumental) et d’époques (du baroque au contemporain). Spécialisé dans la musique « ancienne », le ténor Cyril Auvity, à l’affiche de Salustia quelques jours auparavant, fonde en 2004 L’Yriade – contraction de « lyrique » et d’« Iliade » – en vue de se consacrer à une forme méconnue : la cantate de chambre baroque. Pour pointus qu’ils soient, ce genre et la thématique retenue pour cet ultime rendez-vous, axée sur le mythe d’Orphée, n’ont pas effrayé les nombreux festivaliers dans la mesure où la Salle Pasteur a affiché une nouvelle fois pratiquement complet.


Deux cantates de Clérambault et Rameau entourées d’extraits du Neuvième Concert Royal de Couperin et d’airs de cour : le programme est bien conçu et se laisse écouter avec plaisir. Les musiciens, dont on apprécie le côté soigné et authentique de la prestation, baignent manifestement dans leur élément. L’étude approfondie de ces partitions ne fait visiblement aucun doute. Nonobstant un violon baroque par moments flottant et peu séduisant (est-ce imputable à l’instrument ?), l’enthousiasme de cet ensemble s’avère contagieux, d’autant plus que Cyril Auvity témoigne d’une indéniable intelligence du texte ainsi que d’une grande distinction (impeccable déclamation).


Un air en italien de Haendel conclut ce charmant concert dont on retrouve l’essentiel du contenu dans le premier disque de l’Yriade, paru en octobre 2007 chez Zig-Zag Territoires.



Sébastien Foucart

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com