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Place aux jeunes

Oviedo
Auditorio Principe Felipe
08/07/2007 -  
Jean-Sébastien Bach: Concerto pour violon et orchestre, BWV 1042

Wofgang Amadeus Mozart: Sérénade pour vents, K. 388

Richard Strauss: Sérénade pour vents et contrebasse, opus 7

David Ballesteros (violon)

Orchestre international des jeunes de la ville d'Oviedo, Konstantin Becker (direction)


Cet été encore on retrouve avec plaisir le Festival de musique de la ville d'Oviedo. La quatrième édition est, cette année, constituée de huit concerts répartis comme l'an dernier en divers lieux prestigieux de la capitale des Asturies au long du mois d'août, le dernier devant avoir lieu le 28 août. Mais si en 2006, la programmation était mieux annoncée que cette année et comportait un intéressant fil conducteur au travers d'une confrontation originale entre les compositeurs Marqués et Robert Schumann (voir ici), l'édition 2007 apparaît bien décousue.



Le troisième concert, dans le splendide auditorium de la ville, était donné par l'Orchestre international des jeunes de la Ville d'Oviedo, créé fin 2005, non sous la direction de son fondateur et actuel directeur de l'Orchestre de la ville Friedrich Haider, mais sous la direction de Konstantin Becker spécialiste ... du cor, engoncé dans un frac d'un autre âge.



Les vingt et un musiciens regroupés pour le concerto de Bach, emmenés contrairement aux deux œuvres suivantes par le soliste, furent au total bien prudents notamment dans les deux mouvements extrêmes, très italiens, et manquèrent singulièrement de grâce dans le médian, l'ensemble traînant en longueur, les trois violoncellistes se faisant cependant agréablement remarquer.



Après les cordes, les vents. Les huit musiciens ne rendirent malheureusement pas justice au célèbre bijou morzartien, la direction se révélant cette fois encore bien molle pour stimuler nos jeunes artistes. Les cors furent aux limites de la justesse et le premier hautbois qui avait justement pris la mesure de la grandeur de la partition paraissait quelque peu isolé.


Nos jeunes artistes se rattrapèrent avec la Sérénade de Strauss, aux frontières de la musique de chambre, l'œuvre pétillante de jeunesse du compositeur, pleine d'esprit, chatoyante, annonçant la richesse de l'orchestration des opus de la maturité, leur correspondant sans doute mieux que les partitions précédentes. L'assoupissement final de la Sérénade et le final de flûte furent bien charmants pour terminer ce concert d'une petite heure.



Stéphane Guy

 

 

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