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Fleming, exquise Arabella

Zurich
Opernhaus
06/16/2007 -  et le 19* juin 2007

Richard Strauss : Arabella


Renée Fleming (Arabella), Julia Kleiter (Zdenka), Cornelia Kallisch (Adelaide), Sen Guo (Fiaker Milli), Irène Friedli (Kartenaufschlägerin), Morten Frank Larsen (Mandryka), Alfred Muff (Waldner), Johan Weigel (Matteo), Peter Straka (Graf Elemer), Cheyne Davidson (Graf Dominik), Morgan Moody (Graf Lamoral), Thilo Dahlmann (Kellner)
Chœur de l’Opernhaus de Zurich (préparation: Ernst Raffelsberger), Orchestre de l’Opernhaus, Franz Welser-Möst (direction musicale)
Mise en scène: Götz Friedrich, reprise par Claudia Blersch, décors: Isabel Ines Glathar et Gottfried Pilz, lumières: Jürgen Hoffmann


L’Opernhaus est l’un des théâtres les plus présents sur le marché du DVD lyrique. La perspective d’un nouvel enregistrement attire parfois des chanteurs qui n’ont pas l’habitude de se produire sur la première scène d’opéra de Suisse. Ainsi, la reprise – pour deux représentations seulement – de l’Arabella montée par Götz Friedrich il y a sept ans aura enfin permis les débuts à Zurich de Renée Fleming. La chanteuse américaine a d’abord émerveillé le public par sa silhouette restée juvénile, qui la rend encore crédible dans un rôle comme celui d’Arabella, ainsi que par la grâce de sa présence scénique et par ses nombreuses robes de toutes les couleurs. Et la voix n’a rien perdu de sa fraîcheur et de sa légèreté, de son velours et de sa rondeur, avec une infinie palette de nuances, allant jusqu’à des pianissimi éthérés. Au rideau final, les spectateurs ont réservé une véritable ovation à la star de la soirée, Arabella idéale.


L’affiche prévoyait initialement une seconde vedette, Thomas Hampson – un habitué de l’Opernhaus –, mais le baryton américain, souffrant, a dû déclarer forfait. Il a été remplacé dans le rôle de Mandryka par Morten Frank Larsen, dont le physique n’est pas sans rappeler l’élégance de son illustre confrère. Vocalement cependant, il n’a convaincu qu’à moitié. Si la ligne de chant est parfaitement maîtrisée et la diction irréprochable, les aigus ne sont par contre chantés que fortissimo. Dans le reste de la distribution, on relèvera surtout le Waldner irrésistible de drôlerie d'Alfred Muff et la magnifique prestation de Julia Kleiter en Zdenka, la grande surprise de cette soirée. Assurément, un nom à retenir.




Claudio Poloni

 

 

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