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Résultat inégal

Metz
Opéra
01/26/2005 -  et 28, 30 janvier 2005
Wolfgang Amadeus Mozart : La Clemenza di Tito
Jean-Francis Monvoisin (Tito), Gillian Webster (Vitellia), Isabelle Cals (Sesto), Laure Baert (Servilia), Blandine Staskiewicz (Annio), Jean Teitgen (Publio)
Orchestre National de Lorraine, Jacques Mercier (direction)
Jean-Paul Scarpitta (mise en scène)



Ca a failli être très bien ! Beaucoup de talents étaient réunis ce soir pour cette Clémence de Titus - une nouvelle production - mais quelques défauts font baisser l’appréciation. Commençons par le meilleur avec la très belle mise en scène de Jean-Paul Scarpitta : sobre, respectueuse du texte, évitant toute relecture «politique» pour mettre en avant la sensualité des situations et les sentiments des personnages. L’utilisation de grands tulles représentant des détails de tableaux classiques organisent et embellissent l’espace, c’est superbe. Jacques Mercier ensuite, évidemment, dirige avec clarté et rigueur un orchestre qui a du répondant mais produit un son un peu sec et manquant de couleurs, ne doutons pas que ces problèmes s’estomperont par le travail répété avec ce chef remarquable. La distribution vocale permet d’apprécier le grand talent de Gillian Webster en Vitellia, impériale dans tous ses airs, et de confirmer celui d’Isabelle Cals (Sesto) qui déploie un chant très pur : quel plaisir ! Laure Baert (Servilia) et Blandine Staskiewicz (Annio) sont moins convaincantes mais, surtout, Jean-Francis Monvoisin incarne un Tito bien trop limité et souvent mis en difficulté, ce qui est gênant pour un rôle titre ! Mais passons, il reste suffisamment de bonnes raisons d’aimer cette production de l’Opéra de Metz, qui sera encore donnée deux fois (les 28 et 30 janvier), et pourra être reprise plus tard avec une distribution de meilleur niveau, espérons-le. Terminons en signalant le prochain opéra, à ne manquer sous aucun prétexte, le très rare et superbe Mort à Venise de Benjamin Britten (23, 25, 27 février).




Philippe Herlin

 

 

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