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Tout finit par des chansons

Cahors
Gramat (Salle de l’Horloge)
08/03/2023 -  
Léo Ferré : A Saint‑Germain‑des‑Prés [1, 2, 3, 4] – Jolie môme [3] – Comme à Ostende [3] – Le Piano du pauvre [3] – Monsieur William [4]
Guy Béart : Bal chez Temporel [1]
Gaby Verlor : Déshabillez‑moi [2]
Henri Crolla : Sanguine [3]
Jimmy Walter : Je suis snob [4]
Joseph Kosma : Je suis comme je suis [1] – Si tu t’imagines [1] – La Pêche à la baleine [1, 2, 3, 4] 
Henri Leca : Ca tourne pas rond dans ma p’tite tête [2]
Henri Salvador : Mon ange gardien [4] – Blouse du dentiste [4] – Syracuse [2]
Jacques Datin : Une petite fille [4] – La Java de la Varenne [1]
Serge Gainsbourg : La Chanson de Prévert [1] – La Javanaise [1]
Paul Durand : Rythme et swing [2]
Claude Valéry : Comme un p’tit coquelicot [3]
Marc Berthomieu : La Chose (Les Ratés de la bagatelle) [2]
Maurice Fanon : L’Echarpe [3]
Barbara : Vienne [2]
Georges van Parys : Un jour tu verras [3]
Guy Béart : Il n’y a plus d’après [1, 2, 3, 4]
Léo Ferré : A Saint‑Germain‑des‑Prés [1, 2, 3, 4] – Jolie môme [3] – Comme à Ostende [3] – Le Piano du pauvre [3] – Monsieur William [4]
Guy Béart : Bal chez Temporel [1]
Gaby Verlor : Déshabillez‑moi [2]
Henri Crolla : Sanguine [3]
Jimmy Walter : Je suis snob [4]
Joseph Kosma : Je suis comme je suis [1] – Si tu t’imagines [1] – La Pêche à la baleine [1, 2, 3, 4] 
Henri Leca : Ca tourne pas rond dans ma p’tite tête [2]
Henri Salvador : Mon ange gardien [4] – Blouse du dentiste [4] – Syracuse [2]
Jacques Datin : Une petite fille [4] – La Java de la Varenne [1]
Serge Gainsbourg : La Chanson de Prévert [1] – La Javanaise [1]
Paul Durand : Rythme et swing [2]
Claude Valéry : Comme un p’tit coquelicot [3]
Marc Berthomieu : La Chose (Les Ratés de la bagatelle) [2]
Maurice Fanon : L’Echarpe [3]
Barbara : Vienne [2]
Georges van Parys : Un jour tu verras [3]
Guy Béart : Il n’y a plus d’après [1, 2, 3, 4]

Flore Boixel [1], Sandrine Montcoudiol [2], Eric Vignau [3], Eric Perez [4] (chant)
Roger Pouly (piano)
Olivier Desbordes (regard extérieur)




Aux nombreuses et opportunes initiatives de la compagnie Opéra Eclaté, il faut ajouter depuis l’an dernier un nouveau festival, qui se déroule à Gramat (Lot). C’est donc en 2023 la deuxième édition de « Y’a d’la joie en chansons ! », bien sûr sous la direction artistique d’Olivier Desbordes, qui annonce, du 29 juillet au 3 août, « 6 jours de théâtre musical, de chansons françaises et de musique du monde ». Après un récital du baryton Christophe Lacassagne, un « Cabaret de la Méditerranée », deux spectacles de théâtre musical (« Tout le monde il est... Jean Yanne », « Violette Fugasse ») et les musiques du monde du Trio Fakir (violon, guitare et contrebasse), la dernière soirée, repliée, intempéries obligent, du plein air du château Clos du Chevalier du Bastit à l’abri de la salle de l’Horloge de Gramat, offre une conclusion en chansons. Rien de plus normal puisque tout finit par des chansons.


Mais quelles chansons ! Vingt‑sept petits bijoux, diamants célèbres ou perles rares, des zazous aux années 1960, évoquant de plus ou moins près l’univers de Saint‑Germain‑des‑Prés, écrits par les plus grands (Caussimon, Prévert, Queneau, Vian...), mis en musique par les plus grands (Barbara, Fanon, Ferré, Gainsbourg, Kosma, Salvador, van Parys...) et chantés, quand ce n’est pas par les auteurs eux‑mêmes, par les plus grands (Gréco, Montand, Mouloudji, Patachou, Vian, les Frères Jacques...).



R. Pouly, E. Perez, S. Montcoudiol, F. Boixel, E. Vignau
(© Yassine Benameur)



Souvent en solo, parfois ensemble, un fameux quatuor de chanteurs autant diseurs – tout est clair sans exagérer l’articulation – qu’acteurs se saisit des notes, des mots et des situations. Sans être totalement cantonné à un emploi, chacun endosse quand même un caractère dominant : à Flore Boixel l’expression et la douceur des teintes nostalgiques (La Javanaise) ; à Sandrine Montcoudiol les délires des fantaisistes (on aurait aimé être à la place du spectateur du premier rang auquel elle adresse Déshabillez‑moi) ; à Eric Vignau la romance (bouleversant Comme à Ostende) ; à Eric Perez, enfin, les scènes hautes en couleur où il peut faire son show (désopilant Blouse du dentiste). Au piano, le vétéran Roger Pouly, qui fut notamment l’accompagnateur de Trenet, est comme un poisson dans l’eau et, à la faveur d’un bref interlude qui lui est réservé, nous transporte dans quelque cave germanopratine en improvisant sur Gershwin.


Une magnifique soirée, balançant sans cesse entre humour et émotion, qui se clôt avec L’Ame des poètes de Trenet et avant la reprise d’A Saint‑Germain‑des‑Prés de Ferré qui avait ouvert le spectacle.


Le site du festival Y’a de la Joie en chansons !



Simon Corley

 

 

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