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Energie positive Paris
Bobino
02/26/2020 - et 27, 28*, 29 février, 4, 5, 6, 7, 11, 12, 13, 14, 18, 19, 20, 21, 25, 26, 27, 28 mars, 1er, 2, 3, 4, 8, 9, 10, 11, 15, 16, 17, 18, 22, 23, 24, 25, 29, 30 avril, 1er, 2, 6, 7, 8, 9, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 21, 22, 23, 24, 27, 28, 29, 30, 31 mai, 3, 4, 5, 6, 7, 10, 12, 13, 17, 18, 19, 20 juin 2020
Unclassified 2.0
Les Echos-liés, Jérôme Ortega (direction artistique)
(© Denis Tribhou)
Les Echos-liés, collectif de treize pratiquants de street dance, s’installent à Bobino pour quatre mois avec Unclassified 2.0, un nouveau spectacle débordant d’énergie positive.
Popularisées par le film Street Dancers, les danses de rue, notamment la break dance, venues des Etats-Unis dans le vaste mouvement du hip-hop, se sont vite développées à partir des années quatre-vingt-dix en Europe dans les centres urbains et leurs périphéries. En France, Lyon et Paris ont été de grands pourvoyeurs d’adeptes de cette discipline très liée au rap et nombreux ceux qui se sont distingués comme solistes et même devenus chorégraphes comme Mourad Merzouki, Farid Berki, Kader Attou, Abou Lagras, Kamel Ouali... Plusieurs festivals en France lui sont consacrés à Evry, Marseille, Grenoble et Suresnes Cité Danse.
Les Echos-liés, qui se sont constitués en 1998, ont été révélés au grand public par la télévision en remportant en 2009 la finale de la très populaire émission de M6 «La France a un incroyable talent». Depuis ils se sont produits dans plusieurs festivals français, dont le Off d’Avignon, et de nombreux pays étrangers. Dirigés par Jérôme Ortega, les douze membres du collectif viennent d’horizons différents avec comme point commun l’apprentissage très précoce de l’acrobatie et de la break dance. Avec Unclassified 2.0, les Echos-liés font leur retour à Paris sur la scène du légendaire music-hall Bobino, où ils donneront ce spectacle de 75 minutes quatre soirs par semaine à 19 heures jusqu’au 20 juin et certains dimanches en matinée.
Unclassified 2.0 commence par un assez long préambule situé dans une classe d’école, l’école de la vie, abordant un certain nombre de sujets existentiels comme le sens de la vie, l’utilisation de l’énergie, le mouvement, qu’ils développeront pendant la représentation. Puis le spectacle explose avec une suite de tableaux pas toujours bien liés entre eux mais rythmés par une énergie contagieuse et un véritable don de communication avec le public. Ils reprennent bien sûr le zapping, belle charge de la tristesse des programmes télévisés qui leur avait valu la célébrité télévisuelle. Le rap sert de liant à des démonstrations époustouflantes qui convoquent toutes les figures solistes obligatoires, coupoles, head spin, power moves, etc., et quelques figures de groupe dont on admire l’audace acrobatique. Très coloré dans ses costumes et formidablement éclairé, ce spectacle est un concentré de bonne humeur qui ravira un public jeune et familial, lequel réserve à la fin un accueil chaleureux et bien mérité à ces treize artistes.
Olivier Brunel
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