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Théâtre des Champs-Elysées
05/15/2019 -  et 22 janvier (Berlin), 1er (Floriana), 8 (Remagen), 19 (Hamm) mai 2019
Wolfgang Amadeus Mozart : Fantaisie en ré mineur, K. 385g [397] – Rondo en ré majeur, K. 485 – Huit Variations sur «Come un’agnello», K. 454a [460] – Sonate pour piano n° 13, K. 315c [333]
Antonín Dvorák : Impressions poétiques, opus 85, B. 161 (extraits)
Béla Bartók : Sonate pour piano, sz. 80

Elena Bashkirova (piano)


E. Bashkirova (© Nikolaj Lund)


Les récitals de la pianiste Elena Bashkirova ont la constante de proposer des programmes toujours originaux. Autre constante qui se vérifie à chaque fois, le résultat est inégal.


Entièrement consacrée à Mozart la première partie commençait bien, avec la Fantaisie en ré mineur avec le Rondo en ré majeur. Tous deux pris à des tempi prudents et irréprochables. Etait-il bien sage d’y enchaîner immédiatement les Huit Variations sur «Come un’agnello» truffées çà et là de petites imprécisions? Le public ayant payé le programme de salle (un des derniers à l’être au Théâtre des Champs-Elysées, et même à Paris, dont on a déjà relevé les imprécisions cette saison) aura peut être été surpris de ne pas entendre la rare et musicologiquement contestée I>Sonate K. Anh 136 annoncée. Celle qui l’a remplacée sans aucune annonce préalable était prise à des tempi très risqués qui se sont révélés périlleux pour Elena Bashkirova, occasionnant plusieurs erreurs et des traits très imprécis dans les mouvements extrêmes.


De même, on doute beaucoup que les Impressions poétiques de Dvorak jouées avec la partition dans un désordre ne correspondant pas à l’ordre annoncé dans le programme aient été toutes jouées. Ces pièces de caractère que la pianiste joue avec beaucoup d’esprit sont cependant trop répétitives et donnent vite une impression de lassitude.


Comme toujours, Elena Bashkirova aura réservé le meilleur pour la fin avec une époustouflante Sonate de Bartók jouée avec une précision d’horloger et une palette très riche. La partie la plus préparée d’un concert qui s’achevait avec deux encores très attendus: «Des Abends» des Fantasiestücke opus 12 de Schumann et la «Barcarole (Juin)» des Saisons de Tchaïkovski.



Olivier Brunel

 

 

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