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L’envol d’une carrière

Zurich
Opernhaus
04/15/2017 -  et 19, 22, 29* avril, 6, 10 mai 2017
Giacomo Puccini : La bohème
Benjamin Bernheim (Rodolfo), Andrei Bondarenko (Marcello), Adrian Timpau (Schaunard), Krzysztof Baczyk (Colline), Eleonora Buratto (Mimi), Elsa Dreisig (Musetta), Oliver Widmer*/Pavel Daniluk (Benoît), Valeriy Murga (Alcindoro), Tae-Jin Park (Parpignol)
Chor der Oper Zürich, Ernst Raffelsberger (préparation), Philharmonia Zürich, Giampaolo Bisanti (direction musicale)
Ole Anders Tandberg (mise en scène), Stephanie Lenzen (reprise de la mise en scène), Erlend Birkeland (décors), Maria Geber (costumes), Franck Evin (lumières), Fabio Dietsche (dramaturgie)


(© Judith Schlosser)


Après plusieurs années de troupe à Zurich, la carrière de Benjamin Bernheim est en passe de prendre son envol. La saison dernière, le jeune ténor franco-suisse a débuté dans de petits rôles dans plusieurs théâtres prestigieux (Milan, Paris, Dresde et Festival de Pâques de Salzbourg notamment). La saison prochaine, il interprétera pour la première fois des personnages de premier plan sur les plus grandes scènes lyriques : Rodolfo (La Bohème) à Paris et à Londres, Alfredo (La Traviata) à Berlin, Nemorino (L’Elixir d’amour) à Vienne et Faust à Chicago. La saison actuelle est pour lui une saison de transition, avec surtout des reprises. A Zurich, le théâtre dans lequel il se produit le plus souvent, il se frotte actuellement à Rodolfo. Son poète est un être ardent et passionné, au timbre solaire et aux aigus vaillants et lumineux, lancés avec assurance. Tout au plus pourrait-on regretter une tendance à vouloir souvent chanter en force. Quoi qu’il en soit, Benjamin Bernheim a dans la voix tous les atouts pour faire une belle carrière. Et d’ailleurs, sa prestation est accueillie par une ovation du public zurichois.


Une ovation qu’il partage, à juste titre, avec sa Mimi, incarnée de manière sensible et émouvante par Eleonora Buratto, à la voix ample et bien projetée, disposant d’une riche palette de graves et qui fait un beau travail sur les nuances. L’équipe de jeunes bohémiens est parfaitement rodée, le maestro dynamique et énergique, seule la mise en scène paraît absconse et kitsch, mais qu’importe, le public est là ce soir pour faire la fête aux voix.



Claudio Poloni

 

 

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