About us / Contact

The Classical Music Network

Paris

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

Jeunesses musicales d’Europe

Paris
Théâtre du Châtelet
04/09/2001 -  et 11 avril (Londres)
Carl Maria von Weber : Euryanthe (ouverture)
Robert Schumann : Concerto pour piano, opus 54
Modeste Moussorgski : Tableaux d’une exposition (orchestration Ravel)


Radu Lupu (piano)
Orchestre des jeunes Gustav Mahler, Mariss Jansons (direction)

Au lendemain du concert de l’Orchestre français des jeunes au Théâtre des Champs-Elysées (voir par ailleurs sur ce site), le passage à Paris de la véritable institution qu’est devenu le Gustav Mahler Jugendorchester (GMJO pour les intimes) revêtait un intérêt tout particulier. Histoire, par exemple, de relever l’honorable participation française (onze représentants, dont quatre violoncelles) au sein de cette formation qui regroupe des musiciens âgés de dix-huit à vingt-sept ans.


N’écoutant pas la fougue, forcément juvénile, de l’orchestre, Radu Lupu offre un Concerto de Schumann peu ordinaire, plus crépusculaire que spectaculaire : pas de drame, mais une trame très fluide servie par un toucher délicat et moelleux. Toujours parfaitement contrôlée, cette interprétation privilégie la poésie, soulignant les affinités inhabituelles, quoiqu’au fond assez logiques, avec le piano de Chopin. C’est la même approche qui prévaut dans l’admirable Adieu extrait des Scènes de la forêt, donné en bis.


Dès l’ouverture d’Euryanthe de Weber, la netteté des attaques et la précision des traits avaient frappé. L’orchestre confirme ses qualités (excellente trompettiste) et son engagement (il suffit de voir la manière dont les contrebasses arrachent leurs pizzicati) dans les redoutables Tableaux d’une exposition. D’une grande exactitude, Jansons en donne une lecture à la fois fine, transparente et travaillée. Démonstratif sans excès, il parvient à restituer de façon originale les atmosphères fantastiques de Gnomus ou de La Cabane sur des pattes de poule. Sibelius (inévitable Valse triste) et Prokofiev (Mort de Tybalt extraite de Roméo et Juliette) finissent d’emporter l’enthousiasme du public.


Site du GMJO : http://www.gmjo.at/




Simon Corley

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com