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Bonne année et goede gezondheid!

Bruxelles
Bozar, Salle Henry Le Bœuf
01/04/2015 -  
Felix Mendelssohn: Die Hebriden, opus 26
Pietro Mascagni: Cavalleria rusticana: Intermezzo
Wolfgang Amadeus Mozart: Concerto pour cor et orchestre n° 1, K. 386b [412]
Edvard Grieg: Peer Gynt, Suite n°1, opus 46: «Au matin», «Danse d’Anitra» et «Dans l’antre du roi de la montagne»
Gioachino Rossini: Guillaume Tell: Ouverture
Johann Nepomuk Hummel: Concerto pour trompette et orchestre: Allegro con spirito
Johann Strauss Jr: Kaiser-Walzer, opus 437

Ivo Hadermann (cor), Leo Wouters (trompette)
Orchestre national de Belgique, Christopher Warren-Green (direction)


C. Warren-Green


La saison musicale reprend doucement à Bruxelles après les fêtes de fin d’année. Tant mieux parce qu’il faut malheureusement se contenter de peu dans la capitale durant les vacances scolaires. Le concert du Nouvel An de l’Orchestre national de Belgique constitue désormais une tradition bien établie qui permet de retrouver quelques classiques favoris mais aussi, comme ce dimanche après-midi, des pages probablement pas si souvent exécutées que cela, le Premier Concerto pour cor (1782) de Mozart par exemple. Ivo Hadermann, premier corniste de l’orchestre depuis vingt-six ans, l’exécute honnêtement mais de façon trop littérale et monochrome, sans exprimer toute la joie que ces deux mouvements recèlent. En seconde partie, Leo Wouters, lui aussi membre de la formation, convainc davantage dans l’Allegro con spirito du Concerto pour trompette (1803) de Hummel qu’il joue avec plus d’éclat, de netteté et d’éloquence – quel dommage de ne pas entendre les deux autres mouvements.


Les Hébrides (1830) de Mendelssohn débute sur un ton indécis mais l’orchestre affiche plus de cohésion et de précision lorsque la musique s’anime davantage. Directeur musical de l’Orchestre de chambre de Londres, Christopher Warren-Green en propose une conception sans histoire mais cohérente. L’orchestre livre tout de suite après la pause une interprétation calibrée et contrastée de l’Ouverture de Guillaume Tell (1829) de Rossini durant laquelle quelques musiciens interviennent d’agréable manière, comme le violoncelle, la flûte et le cor anglais. Intercalé entre Mendelssohn et Mozart, l’Intermezzo de Cavalleria rusticana (1890) de Mascagni ne laisse pas un souvenir impérissable, à l’exception des cordes, intenses à défaut de se montrer souples et unies.


La première partie s’achève avec trois extraits de la Première Suite de Peer Gynt (1888) de Grieg déjà au programme du précédent concert de Nouvel An (voir ici) : si «Au matin» s’avère peu évocateur, la «Danse d’Anitra» séduit grâce à la délicatesse des cordes tandis que «Dans l’antre du roi de la montagne» frappe par son tranchant et sa vigueur. Avec un peu d’imagination, la fin du concert permet de sentir comme au Musikverein de Vienne malgré l’absence de fleurs sur la scène: Valse de l’Empereur (1889), interprétée convenablement, avec beaucoup d’élégance et un peu nostalgie, puis, en guise de bis, Le Beau Danube bleu, que le public applaudit dès l’entame, et la Marche de Radetzky pendant laquelle les spectateurs frappent des mains sous la direction amusée et facétieuse du chef britannique.



Sébastien Foucart

 

 

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