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10/11/2013
Joseph Haydn : Symphonies n° 26 en ré mineur «Lamentatione», n° 27 en sol majeur et n° 42 en ré majeur

Heidelberger Sinfoniker, Thomas Fey (direction)
Enregistré en l’ancienne synagogue de Hirschberg-Leutershausen (17-20 juillet 2012) - 66’33
Hänssler Classic 98.005 – Notice bilingue de Eckhardt van den Hoogen (allemand et anglais)





Avec une belle constance, Thomas Fey et son très bel ensemble des Heidelberger Sinfoniker nous présentent là leur dix-neuvième volume consacré aux symphonies de Joseph Haydn (1732-1809). Compte tenu des louanges que nous avons pu adresser à ce début, bien entamé désormais, d’intégrale symphonique (voir ici, ici, ici, ici, ici et ici), l’a priori ne pouvait qu’être positif à l’égard de ce nouveau volume dominé par la célèbre Vingt-sixième «Les Lamentations» (1768).


Dernière symphonie de Haydn en trois mouvements, cette œuvre bénéficie là d’une très belle interprétation dominée, dans le premier mouvement, par la verve communicative des cors qui n’hésitent pas à cuivrer quelque peu bruyamment (à 1’) – mais le résultat est tellement réjouissant! Jouant constamment sur les contrastes de tempi, Thomas Fey guide ses musiciens dans la joie de ce mouvement qui contraste ainsi d’autant plus avec le magnifique Adagio qui suit. Le jeu est là encore de très haut niveau mais, compte tenu de quelques baisses de tension dans une page de près de 10 minutes, on lui préfèrera les versions laissées par Trevor Pinnock (Archiv Produktion) et, surtout, Christopher Hogwood, superlatif dans cette page tout empreinte de lyrisme désolé (L’Oiseau-Lyre).


Plus modeste, ses trois mouvements dépassant à peine les treize minutes, la Vingt-septièùe (dont la composition date vraisemblablement des années 1757-1760) se caractérise à son tour par une belle vigueur, notamment dans un premier mouvement truculent où pavoisent les vents (cors et hautbois). Plus ambitieuse, du moins dans ses dimensions (les deux premiers mouvements dépassant chacun 12 minutes), la Quarante-deuxième (1771) reste relativement célèbre en raison du Rondo qui illustre son dernier mouvement. Force est effectivement de constater que les Heidelberger Sinfoniker sont idoines pour ce répertoire, la finesse des cordes dans ce Finale instaurant un climat presque torturé, tout en contrastes. A n’en pas douter, voici un nouveau volume de très grande qualité qui témoigne une fois encore de l’excellence de l’entreprise de Thomas Fey et des siens.


Le site de l’Orchestre symphonique de Heidelberg


Sébastien Gauthier

 

 

 

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