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01/28/2013
«A Martha Argerich Celebration»
Piotr Ilyitch Tchaïkovski : Concerto pour piano n° 1, opus 23
Serge Prokofiev : Concerto pour piano n° 3, opus 26 (#)

Martha Argerich (piano), Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, London Symphony Orchestra (#), Charles Groves, André Previn (#) (direction)
Enregistré en public au Guild Hall, Preston (6 février 1977) et au Fairfield Hall, Croydon (3 mai 1977 [#]) – 61’44
Idéale Audience 3079858 – Format NTSC 4.3 – Region code: 0 – Son: PCM Stereo – Notice de présentation en anglais





Publiée dans la série Classic Archive, cette nouveauté – puisée dans les stocks de bobines de la BBC – décevra les fans de la lionne du clavier. Ils y trouveront un livret indigent (se limitant à cinq photos et à la liste des plages de ce DVD sans aucun bonus) et une nouvelle version de deux partitions qui ne sont en rien des raretés dans la discographie de Martha Argerich (née en 1941).


Il faut dire que le Philharmonique de Liverpool lui offre un accompagnement clair mais routinier dans le Premier Concerto (1874/1888) de Tchaïkovski, avec ses timbres ordinaires et une implication médiocre quoique vigoureuse. Le tempo très modéré adopté par la baguette de Charles Groves (1915-1992) met logiquement en avant le jeu vif-argent de la pianiste argentine, dont l’engagement monte progressivement en puissance dans l’Allegro non troppo e molto maestoso mais évite toute effusion romantique. La magie pianistique qui s’échappe du mouvement central ne relève pourtant pas l’intérêt de cette publication qu’une réalisation sans imagination (et presque systématiquement en retard sur les entrées des pupitres) n’aide décidemment pas à chérir.


Capté trois mois plus tard (en mai 1977), le Troisième Concerto (1921) de Prokofiev trouve des musiciens plus investis, à commencer par une pianiste mordante et un chef presque féroce. Malgré un son compact et légèrement agressif, l’accompagnement d’André Previn (né en 1929) et du Symphonique de Londres frappe par son professionnalisme. Inutile de dire qu’on sent l’odeur de la poudre dans l’Allegro, ma non troppo... qui explose en effet en un feu d’artifice de couleurs et de rythmes. Mais l’image n’apportant qu’une plus-value très relative et l’interprétation n’étant en aucune manière supérieure à celle des versions disponibles en disque (chez Deutsche Grammophon notamment), on comprend mal le sens de cette parution.


Gilles d’Heyres

 

 

 

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