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05/25/2012
Johann Sebastian Bach : Cantates «Ich habe genug», BWV 82, «Gott soll allein mein Herze haben», BWV 169 – Cantate «Nach dir, Herr, verlanget mich», BWV 150: Sinfonia – Cantate «Bekennen will ich seinen Namen», BWV 200: Aria – Cantate Komm, du süsse Todesstunde, BWV 161: Recitativo – Cantate «Schlage doch, gewünschte Stunde», BWV 53: Aria

Andreas Scholl (alto), Junko Takamaya (soprano), Michael Feyfar (tenor), Raitis Grigalis (basse), Kammerorchester Basel, Julia Schröder (direction)
Enregistré en l’église des Dominicains de Haute-Alsace, Guebwiller (23-28 juin 2011) – 63’30
Decca 478 2733 (distribué par Universal) – Notice (en anglais, français et allemand) d’Andreas Scholl et Clifford Bartlett





Andreas Scholl a, depuis longtemps, mis Johann Sebastian Bach (1685-1750) à son répertoire. Ainsi, que ce soit au concert dans la Passion selon saint Matthieu ou dans la Passion selon saint Jean, que ce soit au disque (on se souvient notamment de très belles cantates pour alto avec Philippe Herreweghe parues chez Harmonia Mundi), ses affinités avec l’œuvre du Cantor sont évidentes. En voici un témoignage supplémentaire avec ce disque qui rassemble deux cantates complètes et quatre extraits de cantates, dont un instrumental, disque de nature à nous offrir toute la palette des talents de Scholl.


On passera rapidement sur l’inévitable Cantate BWV 82 «Ich habe genug» (1727), qui fait partie de ces pièces surenregistrées. Bien que généralement dévolue à une basse (de Hans Hotter à Klaus Mertens), elle peut effectivement être chantée par un alto ou une soprano. Même si le hautbois ne bénéficie pas toujours de sonorités flatteuses, cette version est très convaincante grâce à Scholl qui fait montre d’un sens de la respiration et de la déclamation tout à fait incroyables (notamment dans le passage «Ich freue mich auf meinen Tod») et d’un excellent accompagnement. L’Orchestre de chambre de Bâle, avec lequel Andreas Scholl a déjà travaillé, même si le résultat ne fut pas toujours convaincant (voir ici), brille par sa virtuosité dans la Sinfonia introductive de la Cantate BWV 169 «Gott soll allein mein Herz», sachant également se montrer des plus discrets lorsque le discours déclamé par le soliste le requiert. Andreas Scholl est idéal dans le bel air «Stirb in mir, Welt und alle deine Liebe» et, rejoint pour l’occasion par trois autres solistes, donne au choral conclusif de cette cantate une couleur tout à fait appréciable. Si l’extrait de la Cantate BWV 150 ou le récitatif de la Cantate BWV 161 laissent circonspects (moins de deux minutes pour l’un, à peine plus pour l’autre), le disque se conclut de très belle façon avec l’air «Schlage doch, gewünschte Stunde», issu de la Cantate éponyme (BWV 53): le mélange entre la voix de Scholl et les célèbres tintements de clochettes est magnifique et prouve de nouveau la compréhension et l’intelligence de ce chanteur chez ce compositeur.


Le site d’Andreas Scholl
Le site de l’Orchestre de chambre de Bâle


Sébastien Gauthier

 

 

 

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