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CD, DVD et livres: l’actualité d’octobre
10/15/2020


Au sommaire :

Les chroniques du mois
En bref
ConcertoNet a également reçu





Les chroniques du mois





Must de ConcertoNet


    Nura Rial et Artemandoline


    Tassis Christoyannis interprète Hahn


    Ero et son petit monde de Gotovac


    Philippe Bianconi interprète Debussy




 Sélectionnés par la rédaction


    Le ténor Brian Giebler


    Raphaël Sévère et le Trio Messiaen


    Martin Fröst interprète Vivaldi


    La violoncelliste Xenia Jankovic


    La violoniste Jennifer Pike


    Lang Lang interprète Bach


    Bor Zuljan interprète Dowland





 Oui !

M. van de Wiel et ses amis interprètent Messiaen
J. L. Estellés et ses amis interprètent Messiaen
Œuvres pour piano de Mulsant
Győrgy Vashegyi dirige Phèdre de Lemoyne
L’Académie de musique de Berlin interprète Haendel
L’Ensemble Riot
Claudio Abbado dirige Bruckner
La Musique entre France et Espagne de Louis Jambou
Le Trio (à cordes) Goldberg
Michel Portal et Paul Meyer
Cédric Pescia et Philippe Cassard interprètent Beethoven
L’Ensemble C Barré interprète Pattar
Le Quatuor Sine Nomine
François-Xavier Roth dirige Le Timbre d’argent
Hervé Niquet dirige L’Ile du rêve




Pourquoi pas ?

Alban Berg au miroir de ses œuvres d’Elisabeth Brisson
Dario Salvi dirige Auber
Toshio Yanagiswa dirige Dvorák et Tchaïkovski
Etsuko Hirose interprète Beethoven
Le Trio Busch interprète Schubert
Le pianiste Nathanaël Gouin
Steven Vanhauwaert interprète Busoni
L’ensemble Saxo Voce




Pas la peine

Claudio Abbado dirige Bruckner
Győrgy Vashegyi dirige Haydn





En bref


Neuvième de Beethoven: un ou deux pianos?
Le meilleur des Sine Nomine
Raretés lyriques de Saint-Saëns et Hahn au Palazzetto
Deux sérénades dans les Balkans
Les inspirations littéraires de Frédéric Pattar
Un Schubert trop sec
Nathanaël Gouin sur les pas de Liszt et Bizet



Neuvième de Beethoven: un ou deux pianos?


          


«Année Beethoven» oblige, chacun s’efforce de sortir des sentiers battus: ainsi de ces deux enregistrements présentant la Neuvième Symphonie réduite à un ou deux claviers.
Si Liszt est parvenu à faire entrer l’orchestre beethovénien dans un seul piano pour les huit premières symphonies, il requiert deux pianos pour la Neuvième, décidément toujours hors norme. Dans une approche plus beethovénienne que lisztienne, plus concentrée que virtuose, sans concessions,Cédric Pescia et Philippe Cassard impressionnent par une constante hauteur de vue, bien plus stimulante que rébarbative, d’autant que la qualité instrumentale n’est pas sacrifiée pour autant – mais Planès et Pludermacher ne la négligeaient pas davantage dans l’intégrale récemment rééditée – les deux artistes veillant notamment au toucher et à la clarté, le son se gardant de toute saturation. Le chant manque-t-il dans le finale? Certainement pas, sentiment confirmé par l’écoute de la seconde version de cette Neuvième (La dolce volta LDV82).
Car Friedrich Kalkbrenner (1785-1849), Allemand établi à Paris, où il reçut la dédicace du Premier Concerto de Chopin, pour son arrangement réalisé dès la fin des années 1830, un quart de siècle avant celui de Liszt, s’il se contente d’un seul piano, maintient les quatre solistes et le chœur dans le finale, le poème de Schiller étant chanté dans une traduction en français de Crevel de Charlemagne (1807-1882). Même si la technique n’est pas lisztienne, la réalisation paraît plus ouvertement virtuose, ce qui tient sans doute aussi au fait que l’interprète doit ici se démener seul dans les trois premiers mouvements. Mais Etsuko Hirose, qui a récemment affronté Moszkowski sans se démonter, était tout indiquée pour ce premier enregistrement mondial (en public!), avec Cécile Achille, Cornelia Oncioiu, Samy Camps, Timothée Varon et le Chœur philharmonique d’Ekaterinbourg: son aisance et sa sonorité sont remarquables mais davantage qu’une petite vilénie (la reprise extrêmement abrégée du scherzo), on pourra reprocher à Kalkbrenner, bien qu’ayant conservé les parties vocales du finale, d’être paradoxalement passé à côté de ce mouvement, où l’on retombe platement, pour le coup, sur une banale réduction de l’orchestre accompagnant les solistes et le chœur (Mirare MIR534). SC




Le meilleur des Sine Nomine


                    
          


Fondé en 1982 à Lausanne dans sa composition actuelle (si l’on excepte le remplacement de l’altiste Nicolas Pache par Hans Egidi en 2002), le Quatuor Sine Nomine a bâti sa réputation sur une infatigable curiosité pour le répertoire de la musique de chambre: pour preuve une discographie conséquente qui fait la part belle à des compositeurs aussi inattendus qu’Arriaga, Goldmark, Turina ou Pejacevic, notamment. Dès la fin des années 1980, avec Erato, la formation s’est aussi illustrée par des enregistrements du grand répertoire, dont les présentes rééditions chez Cascavelle donnent un aperçu avec le confort d’une remastérisation effectuée en 2017. On est frappé d’emblée par le geste équilibré de l’ensemble, qui marie admirablement intensité narrative et couleurs, sans jamais forcer le trait. Composés entre 1827 et 1829, les deux premiers quatuors de Mendelssohn trouvent ainsi une version d’une cohésion éloquente, au vibrato présent mais jamais envahissant (VEL 1516). On retrouve plus encore de lyrisme dans les chefs-d’œuvre plus tardifs de Dvorák, avec ses Onzième (1881) et Treizième Quatuors (1895) empoignés avec un même souci de variation mesurée et noble (VEL 1517). C’est peut-être plus encore par la stimulation d’un soliste extérieur à l’ensemble que les Sine Nomine donnent le meilleur d’eux-mêmes: ainsi du Quintette avec piano (1887) et du Quintette avec contrebasse (1875/1888) de Dvorák, où les interprètes (notamment le pianiste Philippe Dinkel, qui donne une grande valeur à ce disque par son agilité féline) se répondent avec des échanges toujours stimulants VEL 1518. Assurément l’une des grandes formations des années 1980-1990, à découvrir ou redécouvrir dans ses trois enregistrements soignés - de surcroît édités en d’élégantes pochettes cartonnées. FC




Raretés lyriques de Saint-Saëns et Hahn au Palazzetto


          


On ne cesse de rendre grâce au Palazzetto Bru Zane et à ses publications, comme sa collection «Opéra français», dont chaque volume est soigneusement présenté sous forme de livre incluant le livret intégral (en français et en anglais).
Hormis, bien sûr, Samson et Dalila, les opéras de Saint-Saëns ont longtemps sombré dans un oubli auquel seuls quelques airs avaient pu échapper. Mais La Princesse jaune a été montée à Rennes en 2012 puis Ascanio à Genève en 2017 et, surtout, grâce au Palazzetto Bru Zane, on a pu redécouvrir au disque Les Barbares puis Proserpine. En attendant Etienne Marcel, Henry VIII et, qui sait, Phryné, Frédégonde, Hélène, L’Ancêtre et Déjanire, voici maintenant le premier composé, Le Timbre d’argent (1864, révisé jusqu’en 1914). Sur un livret de Barbier et Carré, l’action se situe entre La Damnation de Faust et Les Contes d’Hoffmann, peut-être aussi avec un petit souvenir du Freischütz. Brillante et composite, faisant alterner les registres sérieux et léger – «Il y a de tout dans cet ouvrage, qui va de la Symphonie à l’Opérette en passant par le Drame lyrique et le Ballet», de l’aveu même de son auteur – la musique de ce drame lyrique en quatre actes a tout pour séduire, d’autant qu’elle est servie par des forces vocales et instrumentales de très bon niveau, sous la direction enflammée de François-Xavier Roth. L’enregistrement a été réalisé dans la foulée de représentations données à l’Opéra Comique en juin 2017: on renverra donc pour l’essentiel au compte rendu de cette production. Comme toujours dans cette collection, l’appareil critique ne manque pas de soin, avec des contributions de Hugh Macdonald, Marie-Gabrielle Soret et Gérard Condé (livre et deux disques Bru Zane BZ 1041).
La fondation vénitienne s’est intéressée la saison dernière à Reynaldo Hahn, dont les œuvres lyriques, aussi nombreuses que diverses, ont été éclipsées par le succès de Ciboulette. On le mesure dans L’Ile du rêve (1894), «idylle polynésienne» en trois actes d’un compositeur de 20 ans, créée en 1898 sous la direction de Messager. Si le livret est tiré d’un roman de Pierre Loti, l’exotisme n’est pas celui de Lakmé ou de Madame Butterfly, la partition se faisant plus intimiste et évocatrice que pittoresque et décorative, d’un raffinement vocal et instrumental où l’on pourra reconnaître l’influence de Bizet et Massenet. Avec son enthousiasme coutumier, Hervé Niquet dirige des chanteurs inspirés, qui défendent cette heure de musique tendre, subtile et aérienne (livre et disque Bru Zane BZ 1042). SC




Deux sérénades dans les Balkans





Dans l’esprit de l’Orchestre du Divan occidental-oriental fondé pour promouvoir le dialogue et la paix entre pays et ethnies en conflit, Toshio Yanagiswa, nommé chef principal de la Philharmonie du Kosovo en 2007, fonde la même année l’Orchestre de chambre des Balkans (BCO), en pensant au statut du Kosovo, encore contesté aujourd’hui, et aux troubles, alors encore ressentis, qui avaient secoué les pays de l’ex-Yougoslavie entre 1991 et 2001. A chaque session, Yanagisawa, directeur musical, réunit les musiciens du BCO, tous membres actifs des orchestres de ces mêmes pays, pour des concerts organisés pour la paix, sur place et dans le monde entier de Genève à New York et Tokyo. «Sérénades», leur premier enregistrement, présente deux œuvres à la discographie fournie mais, s’ils entrent en concurrence avec les plus grands, leur but plus immédiat est d’étendre leur auditoire vers un nouveau public. La Sérénade pour cordes (1875) de Dvorák et la Sérénade pour cordes (1880) de Tchaïkovski ont de quoi séduire et on peut apprécier la verve appuyée de leur interprétation quand bien même certains préfèreront la rutilance et la précision de Karajan, d’autres le profond ressenti, la finesse, la mise en relief et le rubato discret d’Ozawa, parmi tant d’autres. Yanagisawa recherche le côté plus extérieur de la Sérénade tchèque. Il accentue les rythmes et les contrastes, peut-être au dépens d’effets plus subtils mais il soigne le poignant Larghetto et nuance le Finale de manière par moments presque mendelssohnienne. Les cordes du BCO sonnent avec une richesse qui convient à la solennité de l’Andante initial de la Sérénade russe avant de lancer la légèreté de l’Allegro et l’élégance rythmée de la «Valse». L’«Elégie» manque peut-être d’intensité mais, malgré certains accords staccatos récurrents, le Finale (Tema russo) déferle une avec précipitation con spirito sans doute appropriée (Audite Forum aud 20.045). CL




Les inspirations littéraires de Frédéric Pattar





Pour leur premier disque, intitulé «Peephole», l’ensemble marseillais C Barré et son directeur musical et artistique, Sébastien Boin, ont choisi quatre œuvres récentes de Frédéric Pattar (1969). Toutes écrites à leur intention, elles reposent sur un substrat littéraire plus ou moins explicite: ainsi de Mind Breaths (2014) pour douze musiciens, qui emprunte son titre à Allen Ginsberg. Une musique souvent en mouvement, établissant au-delà d’événements fugaces et d’éléments disparates semblant chacun évoluer selon sa propre logique, un déroulement quasi ininterrompu d’où s’échappent les bouffées poétiques d’une instrumentation évoquant une mécanique déglinguée. Peephole Metaphysics (2014) confie un poème de la Néo-Zélandaise Lisa Samuels à la mezzo Marie-George Monet accompagnée de dix musiciens, dont la compétence vocale est également sollicitée: conçue pour l’émission «Alla Breve» de France Musique et donc en cinq parties, la partition s’éloigne progressivement d’une stimulante virtuosité pour rejoindre des régions plus étales, non exemptes de volupté sonore. Cinq parties également pour Sangre (2016) pour baryton (Jean-Manuel Candenot), guitare, piano (et clavier électronique), percussion et contrebasse: formant un opéra de chambre (El Nino) avec Song, Drones, and Refrains of Death de Crumb, cette page d’envergure (une demi-heure), qui mobilise elle aussi les musiciens comme choristes, n’est pas sans rappeler le compositeur d’Ancient Voices of Children, dont, outre les textes de García Lorca, elle partage l’économie de moyens, le caractère incantatoire, la prédilection pour les surprises instrumentales et l’atmosphère théâtrale. Enfin, Au cœur d’une... (2019) pour mandoline, guitare et harpe, «noyau emblématique de l’ensemble» C Barré, est en fait, de nouveau, la mise en musique d’un poète car les musiciens, entre sensualité et effets percussifs, disent et chantent tour à tour Kaléidoscope de Verlaine (l’empreinte digitale ED13256). SC




Un Schubert trop sec





Formé en 2012, le Trio Busch s’est rapidement imposé comme l’un des ensembles les plus intéressants de sa génération, autour d’une remarquable intégrale de la musique de chambre pour piano et cordes de Dvorák, réunie en un élégant coffret l’an passé. Si le tout nouveau disque consacré à Schubert (Second Trio, Notturno, Mouvement de trio de jeunesse) conserve les qualités de vivacité, brio et clarté, le tout en une maîtrise technique superlative, on est moins convaincu par l’adéquation de ce style au premier romantisme, tant le caractère métronomique des tempi confine à la raideur d’interprétation dans les mouvements extérieurs, là où l’expressivité est davantage attendue dans ce répertoire. Dommage (Alpha 632). FC




Nathanaël Gouin sur les pas de Liszt et Bizet


          


Coup sur coup, Nathanaël Gouin (né en 1988) publie deux albums audacieux, tant dans leur programme que dans leur exigence virtuose.
Sous le titre «Liszt macabre», il y a largement de quoi remplir un album (plus de 83 minutes) d’œuvres de Liszt, bien connues – «Pensée des morts» et «Funérailles» des Harmonies poétiques et religieuses – ou plus rares – Deuxième Méphisto-Valse, Csárdás macabre, versions pour piano seul de la Danse macabre et de «Marguerite», le deuxième mouvement de la Faust-Symphonie. L’attention portée à la technique et à la sonorité ne peut qu’appeler des éloges. Le tout est très tenu, conférant à «Funérailles» un caractère glacial tout à fait saisissant, mais cette distance tend à brider la démesure lisztienne ou même, selon les pages, leur caractère sombre ou sarcastique (Mirare MIR354).
«Bizet sans paroles»: le titre éveille la curiosité, car la postérité du compositeur est avant tout lyrique, bien sûr, même si l’on se souvient qu’élève de Marmontel, il fut un très brillant pianiste mais aussi que Glenn Gould ou, plus récemment, Jean-Marc Luisada se sont intéressés à son œuvre pianistique. Celle-ci se résume à deux partitions très différentes: les six Chants du Rhin, où l’héritage des Romances sans paroles de Mendelssohn préfigure parfois les Pièces pittoresques de Chabrier, et les très inattendues Variations chromatiques. Le programme est donc complété par des arrangements: Menuet de L’Arlésienne par Rachmaninov, paraphrase de Nathanaël Gouin sur l’arrangement par Bizet (et curieusement intitulé Venise) de la romance de Nadir des Pêcheurs de perles et une véritable curiosité, la réduction pour piano seul du Deuxième Concerto pour piano de Saint-Saëns, dédicataire trois ans plus tôt du dernier des Chants du Rhin. Le pianiste apporte le même soin à la réalisation que dans son album consacré à Liszt mais il semble vouloir conserver un certain recul qui ne rend pas toujours justice au potentiel expressif de ces pièces (Mirare MIR). SC




ConcertoNet a également reçu




Győrgy Vashegyi: Haydn
La déception domine à l’écoute du tout dernier disque du chef hongrois: pourtant spécialiste de ce répertoire qu’il défend depuis le début de sa carrière, il peine à convaincre à force de demi-teintes et de manque de parti pris. On a l’impression d’assister tout du long à une répétition avec orchestre en roue libre, même si ce dernier n’est pas indigne pour autant, tant s’en faut – on a souvent loué ses qualités par ailleurs, notamment les excellents disques Rameau (voir ici et ici). Il en faut toutefois bien davantage pour faire oublier les versions de référence de ces petits bijoux qui lancèrent la brillante carrière de Haydn auprès des Esterházy. On en restera donc aux complémentaires Neville Marriner (sur instruments modernes), tout d’élégance et d’allégresse, et Nikolaus Harnoncourt (sur instruments d’époque), dont le tempérament nerveux donne beaucoup de relief et de détails inattendus, sans jamais perdre de vue la vision d’ensemble (Accent ACC 26501). FC


Steven Vanhauwaert: Busoni
Une silhouette du compositeur italien dans un cadre à la Chirico et un titre, «L’Enigme», donnent le ton: le pianiste belge invite à percer le mystère d’une œuvre demeurant «l’une des dernières grandes "terrae incognitae" de la musique du premier demi-siècle», comme le relevait Harry Halbreich il y a plus de trente ans, et qui, loin de se contenter d’être celle d’un pianiste virtuose ou même d’un transcripteur inspiré, emprunte la voie ouverte par le dernier Liszt, aux confins de la tonalité, tout en révérant Bach. On le suit bien volontiers sur les chemins parfois escarpés ou déroutants mais toujours captivants de l’immense Fantasia contrappuntistica (prolongement ultime de L’Art de la fugue), de la Fantaisie d’après J. S. Bach (sur trois chorals), de deux des sept Elégies (dont une sorte d’étude préliminaire à la Berceuse élégiaque) et des quatre pièces à la fois brèves et toniques du Journal indien (Hortus 191). SC


Saxo Voce: «Tohu-bohu»
Tantôt ensemble (neuf saxophones, sous la direction de Johan Farjot ou d’Olivier Kaspar), tantôt quintette, Saxo Voce témoigne, s’il en était besoin, de la vitalité et de l’excellence, pour ne pas dire du leadership, du saxophone français «classique». Plaisamment intitulé «Tohu-bohu», le programme revisite le répertoire (Rapsodie de Debussy et Scaramouche de Milhaud dans des arrangements de Jean-Pierre Ballon et avec Jean-Yves Fourmeau en soliste) et propose trois œuvres «contemporaines», davantage par la chronologie que par l’esthétique: Blow in de Beffa (avec le compositeur au piano), rythmé, syncopé et répétitif, comme un succédané des procédés d’Adams; le triptyque Calypso de Kaspar et ses ondulations marines; Magic Circus d’Escaich, évocations circassiennes qu’on verrait bien en ballet dans la lignée de Parade ou des Forains (Indésens! INDE130). SC


La rédaction de ConcertoNet

 

 

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